septembre 20, 2024

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Affaire de viol à Mykonos : la libération des suspects critiquée


Décision de justice libérer sans restrictions trois suspects dans une affaire de viol sur l'île de Mykonos a suscité de vives critiques et une déclaration conjointe de la Cour suprême de Grèce et du bureau du procureur général.

Trois hommes accusés dans le viol d'une touriste de 23 ans sur l'île de Mykonoslibéré mardi sans conditions restrictives. La décision de les libérer aurait été prise après qu'une analyse des preuves ait montré que les rapports sexuels avaient eu lieu avec le consentement de la plaignante, a rapporté l'agence de presse officielle. amna.gr. La victime, âgée de 23 ans, a porté plainte, alléguant que tôt dans la matinée Le 30 juin, elle a été violée par trois hommesalors qu'elle était en vacances à Mykonos.

Les ressortissants pakistanais ont été identifiés et emmenés au siège de la police de Mykonos, où ils ont reconnu avoir eu des relations sexuelles avec elle. Une plainte a été ouverte contre eux et ils ont été remis au procureur du district de Syros puis libérés sans aucune restriction.

Dans son rapport, l'agence de presse, citant les données du bureau du procureur, a déclaré qu'après avoir étudié les enregistrements vidéo, il avait été conclu « que tous les actes sexuels enregistrés ont été commis avec le consentement absolu de la jeune fille et qu'il n'y a aucun signe de viol ».  » La femme n’était apparemment pas sous l’influence de drogues ou d’alcool.

La libération inconditionnelle des suspects a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux. Les porte-parole de la Cour suprême grecque et du bureau du procureur général de la Cour ont critiqué mercredi matin les informations des médias en ligne condamnant la libération de citoyens pakistanais accusés d'avoir violé une touriste étrangère sur l'île de Mykonos.

Le représentant de la Cour suprême a condamné « une tactique très fréquente, malheureusement et certainement illégale, consistant à divulguer sélectivement le contenu des pièces du dossier, en particulier celles qui en sont au stade de l'enquête préliminaire, comme dans cette affaire, et à faire passer pour des faits des incidents authentiques – qui sont pourtant ne fait pas partie des éléments du dossier – cela conduit à la désinformation et à la création d'impressions dans l'opinion publique.»

« Ces tactiques visent clairement à créer un sentiment d’insécurité chez les citoyens, à insulter l’efficacité de la justice grecque et, par conséquent, à discréditer la Grèce. » Au lieu de cela, a déclaré la Cour suprême, elle conseille à ces soi-disant « juges » et « procureurs » d'« accepter les principes fondamentaux de l'État de droit et surtout de reconnaître que les seuls compétents pour prendre des décisions – conformément à la constitution et lois – sont les juges et les procureurs de Grèce. »

La déclaration a été signée par le juge de la Cour suprême Panagiotis Lymberopoulos et le procureur adjoint Konstantinos Tzavellas, rapporte l'agence de presse. amna.gr.



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