David Lammy, ministre britannique des Affaires étrangères, suggère qu'une décision visant à lever les restrictions imposées à l'Ukraine sur l'utilisation d'armes occidentales à longue portée contre des cibles militaires sur le territoire russe pourrait être prise avant le début de l'hiver.
Il en a parlé aux journalistes de Voice of America en réponse à une question correspondante : écrit « Vérité européenne ». David Lammy a souligné qu'au cours des prochaines semaines, il y aura une « position très forte » pour fournir à l'Ukraine tout ce dont elle a besoin :
« Nous nous réunissons ici à l'Assemblée générale des Nations Unies. Je sais que le président Zelensky rencontre le président Biden à Washington. Il y a également une réunion du G20 à venir. J'espère qu'au cours des jours et des semaines à venir, nous serons dans une position très forte pour fournir à l’Ukraine tout ce dont elle a besoin alors que nous nous dirigeons vers cet hiver difficile de 2025. »
Le chef du ministère britannique des Affaires étrangères a noté que les données des services de renseignement du pays montrent que la situation du chef du Kremlin sera plus difficile l'année prochaine :
« Son économie est en mauvaise posture. Il lui sera très difficile de faire face à l'ampleur des pertes et des victimes qu'elle a subies. »
Il a également souligné les succès de l'Ukraine, notamment dans la mer Noire et dans la région russe de Koursk. Un diplomate britannique a déclaré :
« L'Ukraine a déjà réussi à reconquérir la moitié des terres occupées. Elle a déjà réussi à chasser la Fédération de Russie de la mer Noire. Elle a lancé une offensive dans la région de Koursk et, je l'espère, conservera ces positions. C'est le moment, car nous passons de l'automne à l'hiver, où l'Occident doit faire preuve de courage et de loyauté absolue. »
Le Royaume-Uni et les États-Unis pourraient accorder secrètement à l’Ukraine la permission de frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée Storm Shadow, a rapporté le journal The Times du 20 septembre, citant des diplomates occidentaux. Selon la publication, Londres et Washington sont prêts à « signer cette décision », mais pourraient s'abstenir de faire une annonce publique jusqu'au « premier lancement » de missiles de croisière en profondeur sur le territoire russe.
Comme le souligne le Times, on craint que la publicité préliminaire de la décision de lever les restrictions sur les frappes à longue portée contre la Fédération de Russie ne « prévienne » Moscou, alors qu’il est important de maintenir « l’élément de surprise ».
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