Malgré le temps pluvieux, des milliers de Grecs ont manifesté dans de nombreuses villes du pays, et beaucoup sont ensuite allés dans la forêt pour le 1er mai.
« Lors des élections du 21 mai, en votant pour le KKE, nous le renforçons pour que notre peuple, le mouvement des travailleurs, l’alliance sociale de la classe ouvrière avec les indépendants des villes et des villages soient forts, afin de empêcher les mesures anti-populaires, pousser un soupir de soulagement, mais surtout, ouvrir la voie à des changements radicaux dans l’économie et la société, lutter contre les politiques anti-populaires de tous les gouvernements capitalistes, l’UE, l’OTAN, les exploiteurs de notre peuple. Nous continuons notre combat avec acharnement !
G. Perros a noté qu ‘«aucun Messie gouvernemental promis ne peut apporter une solution aux problèmes quotidiens et aigus auxquels chaque famille travailleuse est confrontée. Au contraire, un programme commun, un dieu commun, auquel croient tous les partis qui soutiennent le système d’exploitation, exige l’existence d’un mouvement populaire ouvrier puissant le 22 mai, des syndicats forts qui peuvent repousser ses attaques.
Les actions de grève à Athènes ont été suivies par une délégation de syndicalistes de France, qui est en Grèce et partage son expérience de plusieurs mois de lutte contre le gouvernement et les employeurs. Au nom de la délégation des syndicalistes français, le secrétaire général du Centre ouvrier de Marseille Olivier Matho a prononcé un discours de bienvenue. « Pas un seul travailleur dans le monde n’a d’intérêts communs avec ses exploiteurs », a-t-il souligné et appelé à une intensification de la lutte des classes, la lutte sur tous les fronts, par tous les moyens.
Nikos Takas, vice-président du syndicat de la restauration – tourisme – hôtels d’Attique, employé de la plateforme électronique Wolt, a parlé de la lutte des travailleurs de l’entreprise Wolt, qui travaillent 12 et 14 heures par jour et sont considérés comme » partenaires » de l’entreprise, et non salariés, ils sont ainsi privés de leurs droits fondamentaux.
Dimitris Gionis, président des syndicats des étudiants dentistes d’Athènes, a prononcé un discours de bienvenue au nom des étudiants. « Nous rendons hommage aux travailleurs qui créent toute la richesse avec leur travail, leur esprit », a-t-il déclaré, et a également souligné que « la politique qui place le profit au-dessus de notre vie ne s’arrêtera pas si nous ne l’arrêtons pas ».
;
More Stories
Comment un avion est évacué en réalité (vidéo)
Étude : le manque de sommeil pendant l'enfance provoque une psychose
Euronews en Grèce : un sondage prédit que le parti au pouvoir remportera les élections européennes (vidéo)