Les proches des victimes de l’accident du train Tempi se sont rassemblés devant le bureau du politicien de la Nouvelle Démocratie Kostas Karamanlis, qui était ministre des Transports au moment de la tragédie.
Dimanche, des proches en deuil regroupés en association se sont rendus dans la ville de Serres pour demander justice pour les 57 victimes. Des dizaines de personnes ont exigé que l’ancien ministre, qui a démissionné au lendemain de l’affrontement, ne s’est pas présenté aux élections législatives du 21 mai. D’une voix cassée, la jeune femme, en tant que représentante des familles, a lu un à un les noms des 57 victimes.
Οι δολοφονημένοι των Τεμπών ζήτησαν χθες δικαίωση στις Σέρρες.
Ιερή και συγκλονιστική στιγμή όταν η εκπρόσωπος των οικογενειών τ ων θυμάτων άρχ ισε να εκφωνεί τα ονόματα των νεκρών. Ρίγησαν και οι πέτρες.
Τώρα οι Σερραίοι δεν μπορούν να ισχυριστούν ότι δεν ήξεραν.
Τώρα είναι… pic.twitter.com/LRqqaCu40f— Areti Athanasiou (@AretiAthanasiu) 15 mai 2023
Ils ont appelé les habitants de Serres à ne pas voter pour l’ancien ministre des Transports (2019-1er mars 2023). Avec le slogan central « Je n’oublie pas – 57 âmes veulent justice ! » ils ont aussi scandé : « Les larmes se sont taries et sont devenues de la rage, la nouvelle génération ne vous pardonne pas ! » et noir [голос] Karamanlis, ce qu’il mérite, c’est la prison ! »
Près de la moitié des victimes sont des jeunes, pour la plupart des étudiants, rentrant chez eux ou à l’université après le long week-end Clean Monday du 28 février.
Serres, dans le nord de la Grèce, est la ville natale de la famille Karamanlis, l’un des 3 principaux clans politiques de Grèce, qui envoie des législateurs et des premiers ministres pour gouverner les Grecs, qu’ils en soient capables ou non. Kostas Karamanlis est le neveu du fondateur conservateur de la Nouvelle Démocratie, Konstantinos Karamanlis, qui a été quatre fois Premier ministre et deux fois président de la République hellénique.
Il est à noter que la rencontre des proches des victimes de Tempi n’a pas été retransmise par les chaînes de télévision étatiques et privées, elle n’a été couverte que par certains journaux d’opposition et les réseaux sociaux.
La tragédie de Tempi a forcé le parti au pouvoir, la Nouvelle Démocratie, à reporter les élections générales de plus d’un mois, et la question a disparu des médias affiliés au gouvernement, c’est-à-dire de la grande majorité des médias en Grèce.
La ND a suivi de près les sondages d’opinion sur la tragédie de Tempi, et certains médias s’exclamaient joyeusement il y a une semaine : « Le gouvernement a survécu au naufrage du train.
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