mai 20, 2024

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Les conditions de travail des coursiers et chauffeurs européens s’amélioreront

Les travailleurs de la plateforme qui sont commandés via des applications en ligne recevront plus de droits et le statut de travailleur à la demande*.

Les ministres des affaires sociales ont convenu UEparvenant à un accord après une interruption des négociations de plusieurs mois.

Les travailleurs des plateformes en ligne, les coursiers et les chauffeurs, dont les services peuvent être commandés via des applications mobiles, bénéficieront d’une certaine amélioration des conditions de travail. Cependant, seuls ceux qui remplissent certains critères – au moins trois sur sept – dont une certaine apparence et un tarif fixe pour le voyage, recevront les nouveaux droits.

Les avantages comprennent le statut d’emploi, les congés de maladie et les congés payés. A cette liste, le livreur de nourriture Matheus aimerait ajouter l’assurance maladie : « Si je me blesse dans un accident, ils ne feront rien pour moi. »

L’accord conclu limite l’utilisation d’algorithmes qui répartissent les tâches dans le temps en fonction des capacités de l’entreprise et des préférences des clients. Cependant, cinq pays de l’UE, dont l’Espagne et l’Allemagne, estiment que cet accord est en retard sur les progrès techniques et sociaux. Ils ont l’intention d’en discuter lors des négociations avec le Parlement européen.

Ludovic Voet, représentant de la Confédération européenne des syndicats, soutient la position du Conseil de l’UE :

« L’accord s’est certainement avéré moins ambitieux, car des obstacles supplémentaires ont été mis à sa réalisation sous la forme de trois critères, et non de deux. En outre, la possibilité de concessions nationales est en cours de discussion. En conséquence, la principale exigence fondamentale de la Commission européenne, à savoir l’octroi aux travailleurs des droits qu’ils méritent, n’est pas remplie.

Chez les chauffeurs de taxi, l’accord provoque de vives réactions et protestations. D’autre part, les entreprises numériques telles qu’Uber intensifient leur lobbying auprès des politiciens. Ils soutiennent que le texte de l’accord ne donne pas aux travailleurs des plateformes en ligne suffisamment de garanties et de confiance dans l’avenir.

* La gig economy est un type de freelance (le mot « gig » signifie un travail ponctuel à temps partiel). Les gens sont embauchés pour des projets spécifiques, où ils exécutent des tâches dans le cadre d’un contrat à court terme. En même temps, l’entreprise paie l’entrepreneur pour le résultat, et non pour le nombre d’heures travaillées.



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