mai 2, 2024

Athens News

Nouvelles en français de Grèce

15% des sièges au parlement grec sont occupés par des partis de droite

L’horreur du système face à l’émergence de la droite est évidente, puisqu’il tente depuis hier soir de présenter les trois partis de droite – Solution grecque, Pobeda et Spartiates – comme… d’ultra-droite.

Les trois partis qui sont entrés au parlement, ainsi que les partis de droite restés en dehors du parlement, comme la « Voix de la logique » (« Φωνή Λογικής ») d’Aphroditi Latinopoulou et le parti de P. Emfietzoglu et K. Bogdanu, reçu un total de plus de 15%! Un pourcentage qui devrait encore augmenter dans les années à venir, en fonction des évolutions politiques qui auront lieu.

Cela montre également le potentiel que peut avoir une coalition de tous les partis de droite. Par calcul simple, s’ils formaient une coalition, ce serait le troisième parti en termes de représentation au parlement.

Quant à la « Décision grecque » (Ελληνική λύση), Kyriakos Velopoulos a pu sortir sans perte de la crise interne, dans laquelle s’est retrouvé son parti il ​​y a deux mois, grâce à des transferts comme P. Saraki et S. Tzuma. Il a conservé sa force électorale, malgré le fait qu’il était sous la pression de la « Victoire » (« Νίκη ») et des « Spartiates » (« Σπαρτιάτες »), qui ont tous deux atteint le parlement et ont un « pool » électoral commun.

Les « Spartiates » ont été une surprise pour beaucoup lors de l’élection, mais en fait ce n’est pas le cas, puisque ce parti a reçu le soutien d’Ilias Casidiaris, ce qui signifie que tous ses électeurs ont voté pour ce parti.

Avant l’exclusion des « Grecs » (« Ελλήνων ») Les sondages d’Ilias Kasidiaris ont montré que son parti pouvait recueillir 5% des suffrages. En conséquence, il s’est avéré que la majorité de ces électeurs n’ont pas voté lors des premières élections et qu’une petite partie a choisi « Victoire ».

Cependant, avec l’avènement des Spartiates, ces électeurs ont de nouveau reçu une sortie électorale et se sont rendus en masse au poste, celui pour lequel ils ont finalement voté. Le parti a reçu une impulsion qui lui a permis de dépasser de manière significative le seuil d’entrée au parlement dans les 20 jours.

Il y avait une certaine pression sur Pobeda, puisqu’une partie de ses électeurs, issus de l’électorat d’Elias Kasidiaris, était orienté vers les Spartiates. Cependant, elle a réussi à conserver sa masse électorale dominante et à franchir le seuil du parlement.

Le système a tout lieu de s’inquiéter car, selon la suite des événements, la proportion de partis de droite aux élections pourrait augmenter. Même la « Voix de la logique » d’Afroditi Latinopoulou et la « Coalition patriotique » de P. Emfietsoglou-K.Bogdanos ont payé leur expulsion lors des premières élections de mai. S’ils avaient participé aux élections, les choses auraient pu se passer beaucoup mieux pour ces deux partis, puisqu’ils seraient partis d’une bien meilleure position de départ, et leur image n’aurait pas été ternie, puisque les raisons de leur expulsion étaient faites avec des violations flagrantes, du moins. C’est du moins ce dont leur électorat est sûr.

Pour référence. La caractérisation du parti Nouvelle Démocratie comme conservateur (ou de droite) est très controversée. En effet, mis à part le fait qu’il est soutenu par le grand capital, ses actions et sa politique réelle, en général, correspondent aux caractéristiques d’un parti libéral avec un net virage à gauche.



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