mai 18, 2024

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Émeutes en France : des milliers d’arrestations, incl. 13 ans

Après les funérailles de Nael, 17 ans, dans la banlieue parisienne de Nanterre, qui se sont déroulées dans le calme et sans incident, les autorités françaises craignent de nouveaux troubles pendant la nuit car la colère ne semble pas s’être apaisée.

Au total, 45 000 policiers sont déployés à travers le pays, avec des effectifs renforcés à Marseille et Lyon, où affrontements et troubles ont été particulièrement violents ces derniers jours. Hier, de nouvelles restrictions de circulation et un couvre-feu ont été introduits, qui devraient être en place dans les prochains jours.

Emmanuel Macron a reporté sine die sa visite officielle en Allemagne en raison des troubles. Les médias internationaux ont noté que le président français est contraint de reporter les processus diplomatiques pour la deuxième fois, rappelant l’annulation de la visite de Charles III à Paris en raison de grandes grèves sur un régime de retraite qui ont secoué le pays il y a quelques mois.

Le pari d’un gouvernement qui n’a pas de majorité parlementaire, c’est qu’il saura contrôler les manifestations et les forcer à reculer pour ne pas imposer l’état d’urgence, ce sur quoi insistent l’extrême droite et la droite, ce qu’il ne éliminer.

Une telle décision risque toutefois de devenir un aveu de l’incapacité du gouvernement à maîtriser la crise, qui, s’il n’a pas déclaré l’état d’urgence, a néanmoins adopté des mesures d’urgence avec d’importantes restrictions des droits.

Le nombre d’arrestations est choquant, atteignant 2 300 samedi après-midi, dont un tiers de mineurs. L’âge moyen des personnes arrêtées est de 17 ans et, selon les déclarations ministérielles, parmi les « fauteurs de troubles », il n’y a pasIl y a plusieurs jeunes de 13 ans.

https://twitter.com/L_ThinkTank/status/1675246691392409600

Responsabilité des parents
Les responsables gouvernementaux, suivant la « ligne Macron » qui a été formulée comme une recommandation aux parents des quartiers populaires de retirer leurs enfants de la rue, sont allés plus loin en « avertissant » les parents qu’ils pourraient faire face à des accusations criminelles, faisant face à des accusations dont 2 ans en de prison et 30 000 euros d’amende s’ils ne disciplinent pas les jeunes « fauteurs de troubles ».

Les raisons sociales du soulèvement des jeunes Français d’origine africaine ou asiatique sont absentes du récit d’un gouvernement qui, comme les gouvernements précédents, tente de balayer sous le tapis le racisme, l’exclusion et la brutalité policière dont sont victimes les Français d’origine immigrée. souffert pendant des décennies.

Macron n’utilise peut-être pas – du moins pas encore – la terminologie d’extrême droite pour décrire la jeunesse rebelle, comme Sarkozy l’a fait par le passé, mais elle n’est pas absente du débat public.

https://www.youtube.com/watch?v=P3bQ04Vhfe4

La pression de l’extrême droite
Les syndicats de police parlent de « hordes de parasites » tout en affirmant que la police française n’est pas raciste, tandis que la droite et l’extrême droite appellent à une répression plus brutale.

Par exemple, le maire de droite d’Evreux, en Normandie, a écrit à Macron pour lui demander d’appeler une armée, « prévenant » que les habitants de sa ville seraient « obligés » de se défendre.

La gauche de Mélenchon ouvre un débat sur les causes des émeutes et appelle à l’arrêt des brutalités policières tout en appelant au retour au calme. Le Parti socialiste est un allié de Melenchon, mais l’accuse aujourd’hui de ne pas condamner assez fermement les émeutes et de faire de l’arrêt des incidents une priorité pour que les vrais problèmes puissent être discutés.

https://www.youtube.com/watch?v=udzpX1f5zHw

De nouvelles preuves qui ont attisé la colère
De jeunes manifestants ont attaqué des postes de police, des bâtiments de la mairie et des magasins, pour la plupart de grandes « entreprises ». Les réseaux bien connus et coûteux deviennent une cible non seulement pour la destruction, mais aussi pour le vol. Des témoins oculaires rapportent qu’après « l’invasion » d’un magasin de sport bien connu, la foule a commencé à distribuer des chaussures et plus encore.

Souvent, c’est ce côté qui est le plus mis en avant dans les incidents et qui peut « justifier » des répressions plus graves. Aujourd’hui, cependant, un témoin du meurtre de Nael a révélé de nouvelles informations qui ont provoqué encore plus de colère. Selon lui, l’un des policiers a conseillé à son collègue de tirer sur le jeune homme après qu’il l’ait frappé sans raison.

Le gouvernement espère qu’après les funérailles d’aujourd’hui et le déploiement des forces policières dans les rues, il pourra au moins réduire l’intensité des événements.

Geste symbolique, Elisabeth Bronn sera aujourd’hui à la préfecture de police de Paris pour pouvoir « surveiller de près » les opérations dans les rues de la capitale française.

La police est déçue

Mais ce qui a fait grande impression, c’est une lettre des syndicats de police au président français Emmanuel Macron.

« La police se bat aujourd’hui. Mais demain nous serons en résistance, et le gouvernement doit le savoir.

En un mot, les policiers sont très déçus du président français, qui, en tant que victimes de boucs émissaires, ne leur permet pas de réagir brusquement à ce soulèvement, en fait, les enfants d’immigrés, et leur permet de détruire le pays sous prétexte de tuer un adolescent de 17 ans.





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