mai 13, 2024

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Nouvelles en français de Grèce

Croissance record des prix des fruits et légumes : "Nous n’avons même pas de tomates sur la table en ce moment."


Les légumes et fruits de saison deviennent désormais un produit de luxe pour les ménages en Grèce, et le gouvernement, profitant de la présence d’une « forte » opposition, évite de discuter de ce problème. Les gens gémissent, et les prix de tout augmentent…

En fait, cette indifférence est due au fait que le budget 2024 devrait augmenter les recettes des impôts indirects, que le gouvernement envisage ensuite de redistribuer aux pauvres sous forme d’avantages et de subventions. Cependant, 2024 doit encore survivre.

La hausse des prix des produits d’épicerie dans les rayons des magasins irrite particulièrement les fabricants qui protestent contre les bas prix d’achat et les majorations exorbitantes des chaînes de distribution. Par exemple : le prix de détail d’une pastèque d’été atteint 1 euro le kilogramme, alors que les producteurs vendent 25-30 centimes le kilogramme, et le prix de gros approche en moyenne 50 centimes le kilogramme (contre 28 centimes l’an dernier).

De même, les prix des pêches et des nectarines dans les supermarchés ont atteint 2,50 euros/kg, alors que les prix aux producteurs ne dépassent pas 50-70 cents/kg, et les prix de gros sont d’environ 1-1,30 euros/kg. Les premiers raisins sont apparus avec un prix de 2,90-3 euros/kg, avec un prix de gros de 1,50 euros (contre 90 centimes l’an dernier).

https://rua.gr/news/bissecon/56724-gretsiya-pobila-rekord-tsen-na-frukty.html

En outre, la croissance des prix alimentaires est également confirmée par les dernières données d’Eurostat sur le coût des fruits, selon lesquelles en juin, la Grèce a connu la plus forte hausse mensuelle des prix – 24,5 % au niveau UEet en Estonie – 7,2%. Selon l’Office grec des statistiques, l’augmentation des prix des fruits en juin par rapport à mai a été encore plus élevée – 28,8 %.

Un tableau similaire est observé avec les légumes d’été comme les haricots verts, qui sont vendus même à 5 euros/kg, alors que le prix de gros approche les 3 euros (contre 1,30 euros l’an dernier), et quelques gombos, qui ont grimpé à 6- 7 euros, alors que le prix de gros est au niveau de 3,5 euros (contre 3 l’an dernier).

Les salades ont même augmenté de prix : les tomates sont vendues à 1,85 euro le kilogramme (prix de gros 1,10 euro, contre 85 centimes l’an dernier), les poivrons sont vendus de 2,45 à 3,50 euros le kilogramme (prix de gros 1,50 euro, contre 60 centimes l’an dernier). l’année), tandis que l’aubergine atteint 1,5 euro le kilo (70 centimes de prix de gros, contre 50 centimes l’an dernier).

De nombreux ménages ont réduit voire éliminé les légumes, car ils coûtent souvent plus cher que les principales viandes, volailles et poissons, et même les légumineuses, pour préparer un repas familial. De toute évidence, quelque chose est fait dans la chaîne d’approvisionnement pour s’assurer que, par exemple, une pastèque arrive en rayon à trois fois le prix du producteur.

Quoi qu’il en soit, dans certains cas, les prix à la production couvrent à peine les coûts de production fortement accrus provoqués par la hausse répétée et incontrôlable des prix des engrais, des produits agricoles, du pétrole et de l’électricité, provoquée par l’embargo contre la Russie.

https://rua.gr/news/bissecon/56859-fuel-tseny-rastut-nesmotrya-na-ogranicheniya-pribyli.html

Dans le même temps, les prix des carburants liquides augmentent en prévision du rush d’août : le prix de l’essence sans plomb a grimpé à 1.962 euros/litre en moyenne sur l’ensemble du territoire, soit près de 10 centimes de plus qu’au début du mois de juillet. Cependant, déjà dans 12 comtés, le prix a dépassé la barrière de 2 €/litre, avec des prix extrêmes observés dans des destinations touristiques populaires telles que les îles. Ainsi, les « champions » sont les îles des Cyclades et du Dodécanèse avec des prix moyens de 2.205 et 2.120 euros / litre, respectivement, qui atteignent à certains endroits 2,4-2,25 euros.

Cependant, les prix du diesel ont également bondi – la moyenne nationale est de 1.688 euros/litre (+11 depuis le 1er juillet), ce qui met une pression supplémentaire sur les secteurs de production comme l’agriculture et les transports.



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