Peu avant 1 heure du matin le 19 septembre, le maire de Lamia, Thimios Karaïskos, a été attaqué par des inconnus, brisant la vitre côté passager et le pare-brise de sa voiture.
Le maire a pris de la vitesse et a réussi à se détacher des assaillants. Quelques minutes avant l’attaque, Timios Karaiskos a lâché son chauffeur et a pris lui-même le volant pour rentrer chez lui. Plus tôt, lors d’une émission télévisée sur la chaîne STAR, il avait annoncé des menaces contre sa vie, celle de sa famille et de ses enfants :
« Ma famille et moi vivons un drame avec des menaces et des insultes qui ont donné lieu à des poursuites judiciaires. Le maire ne devrait pas voir de bandits rôder autour de sa maison. J’ai signalé tout cela au procureur dans une plainte. J’ai rendu visite au procureur à trois reprises et lui ai signalé des incidents spécifiques. Le parquet a déjà ouvert une enquête préliminaire. »
M. Timios Karaikos, peu après l’incident, a parlé de « l’embuscade meurtrière » et, en état de choc, a été transporté à l’hôpital de Lamia par mesure de précaution. Son partenaire Yiannis Koutsoukis, qui, avec la police prévenue, a été le premier à arriver sur les lieux de l’attaque, car ils s’étaient séparés quelques minutes plus tôt, raconte :
« L’attaque depuis le siège passager n’était pas accidentelle. C’est là que siège habituellement le maire. »
La police, dirigée par le chef de la police de Phthiotis, M. Christos Moutsokos, a essayé toute la nuit, à l’aide de caméras réparties sur une vaste zone, de déterminer le mouvement des personnes ou des voitures, mais n’a encore rien trouvé de significatif. écrit CNN Grèce.
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