mai 20, 2024

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Le Liban accuse Israël d’utiliser des bombes au phosphore


Des soldats et des volontaires combattent un incendie massif déclenché par les bombardements israéliens dans la nuit dans un village frontalier du sud du Liban, ont indiqué les autorités locales. Le maire de la ville de Naqoura a accusé Israël d’avoir provoqué l’incendie par des « bombes au phosphore » qu’il a larguées.

« La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), l’armée libanaise et la Défense civile, avec l’aide de volontaires, tentent toujours d’éteindre l’incendie qui s’est déclaré dans la zone forestière située entre les villages d’Alma al-Shaab et de Naqura. »

L’incendie s’est déclaré à la frontière avec Israël après que l’armée israélienne a bombardé la zone.


Un photojournaliste de l’agence de presse française a vu plusieurs maisons ravagées par les flammes, suivies par l’incendie d’oliviers dans la région. L’armée israélienne a déclaré qu’au cours des dernières 24 heures « ont neutralisé cinq cellules terroristes du Hezbollah qui tentaient d’ouvrir le feu » contre Israël et a annoncé mercredi soir des frappes contre des cibles dans le sud du Liban en représailles au lancement d’un missile sol-air.

Selon le maire, près de 70 % des habitants d’Alma al-Shaab ont fui le village depuis le début des affrontements à la frontière.

https://twitter.com/NationalIndNews/status/1717534213816082529

Un incendie s’est déclaré dans le sud du Liban à la suite des bombardements israéliens.


Ce n’est pas la première fois que l’armée israélienne utilise des armes non conventionnelles (interdites par l’ONU). Le 13 octobre, Amnesty International a publié un document dans lequel indiqué sur l’utilisation par Israël de munitions au phosphore blanc.

Le phosphore blanc est une substance incendiaire principalement utilisée pour créer un écran de fumée dense ou pour marquer des cibles. Lorsqu’il est exposé à l’air, le phosphore blanc brûle à une température extrêmement élevée et peut continuer à brûler dans les tissus du corps humain. Il provoque des douleurs terribles et des blessures pouvant altérer la vie et ne peut pas être éteint avec de l’eau.

Aperçu

Sdérot, Israël – 9 octobre. (Photo : Mustafa Haruf/Agence Anadolu, via Getty Images)


Le 9 octobre, les Forces de défense israéliennes ont déployé des obusiers M109 de 155 mm près de la ville de Sderot, qui avait déjà été attaquée par le Hamas ; la ville est située à environ un kilomètre de la barrière frontalière séparant Israël de la bande de Gaza.

Plusieurs de ces photographies vérifiées montrent des obus d’artillerie M825 et M825A1, qui portent également la mention D528, qui correspond au code d’identification du ministère américain de la Défense pour les munitions à base de phosphore blanc.

Simon Tsipis, chercheur à l’Institut d’études sur la sécurité nationale de l’Université de Tel Aviv, en conversation avec RTVI a appelé ce message « une provocation ou un faux. »

Selon le politologue israélien Simon Tsipis, l’armée israélienne n’a pas utilisé d’obus au phosphore pendant le conflit actuel par manque de « nécessité tactique ».

En 2013, Israël a déclaré qu’il n’utiliserait plus de phosphore blanc dans les zones peuplées, sauf dans des « cas extrêmes ».

Le droit international interdit l’utilisation du phosphore blanc lorsque des civils sont présents dans la zone. Cependant, l’histoire d’Israël montre qu’en cas de crise, les forces de sécurité de ce pays ignorent généralement les lois et réglementations internationales, invoquant une « nécessité supérieure ».

De telles actions ont conduit à des scandales très médiatisés, mais n’ont généralement pas créé de problèmes particuliers pour Israël, grâce au patronage américain.





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