mai 14, 2024

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Nouvelles en français de Grèce

Nous avons comparé… et versé des larmes


Les experts ont comparé le prix de la nourriture dans les supermarchés grecs avec les prix d’autres pays européens et… ils ont versé des larmes. L’inflation et les bas salaires ont conduit au fait que le consommateur grec par rapport aux résidents des pays UE ressemble à un « parent pauvre ».

Dans notre vie quotidienne, le supermarché fait partie intégrante de la vie quotidienne. Nous y achetons des produits d’épicerie et des produits de première nécessité, mais ces derniers temps, le coût global des courses est devenu un casse-tête pour de nombreux Grecs.

Si l’on compare les prix dans les supermarchés nationaux (grecs) avec la moyenne des autres pays européens, un tableau intéressant se dégage : les prix en Grèce sont souvent plus élevés, tandis que les salaires en Grèce sont plus bas.

Le phénomène de « hausse des prix alimentaires », selon les experts, peut être attribué à de nombreux facteurs, mais la combinaison avec le faible pouvoir d’achat du consommateur grec en raison de salaires très bas rend la vie quotidienne des Grecs assez difficile.

En septembre 2023 l’inflation alimentaire dans notre pays (pour la première fois depuis mars 2022) est tombée à un chiffre. Selon Eurostat, ce chiffre est de 9,6 %, ce qui est supérieur à la moyenne de la zone euro (9,1 %) pour la même période. Même si les hausses de prix de certains produits de base comme le lait et le yaourt se sont atténuées, les prix intérieurs de certains autres produits alimentaires importants restent élevés par rapport à leurs homologues de la zone euro.

Selon ELSTAT, en octobre 2023, les prix généraux des produits de gros ont augmenté de 8,5 à 9 %. Alors, quelles catégories de produits sont la pomme de discorde par rapport aux marchés européens ? Il est à noter que pour 1 kg de légumes surgelés de marque, le prix en Grèce est de 10,5 euros et au Luxembourg de 7,9 euros.

Même un kilo de yaourt coûte en Grèce deux fois plus cher qu’au Luxembourg, où le prix moyen d’un produit laitier fermenté dans les supermarchés est de 4 euros. Le prix de la feta en Allemagne est la moitié de celui de la Grèce (Ici Je ne suis pas d’accord ici. C’est juste que personne ne mange de feta en Allemagne. Augmentez le prix – ils ne l’achèteront pas du tout ! – environ. auteur).

Aperçu

Un autre produit particulièrement utilisé par les ménages grecs sont les céréales. En Grèce, le prix du kilo de céréales peut atteindre entre 7 et 10 euros, contrairement à la Belgique où le produit correspondant est vendu 6 euros.

Au Royaume-Uni, pays extérieur à l’union monétaire, et dans la plupart des pays européens (avec des salaires bien plus élevés), un consommateur peut trouver du beurre moins cher dans les magasins qu’il ne l’achèterait en Grèce.

Comment se passent les choses sur le marché intérieur avec les produits de marque et sans marque ? En Grèce, un litre de lait de vache de marque distributeur se vend 1,12 € et peut atteindre 2,28 € s’il s’agit d’un produit de marque, selon la commission de la concurrence. Et ça fait de la Grèce le deuxième pays le plus cher de l’Union européenne pour le lait de vache !

Quant aux lessives, les chiffres sont tout simplement « époustouflants ». Selon le rapport de la Commission de la concurrence, les produits des grandes entreprises transnationales dans notre pays sont 3 fois plus chers que les moins chers des pays de l’UE.

Même l’huile d’olive est en train de devenir un produit de luxe en Grèce. Le prix de la « première » huile de la récolte de cette année a augmenté de 120 % par rapport à 2021 et a atteint 9,25 euros le litre. Ce fait a conduit à une nouvelle « explosion » des prix des canettes (τενεκέδων) d’huile d’olive extra vierge, qui, par rapport à l’année dernière, coûtent près de 100 euros de plus !

Le prix d’une canette de 85 euros (auparavant) est passé à 120 euros en avril de l’année dernière et est aujourd’hui de 170 euros (pour la même cylindrée).

https://rua.gr/news/bissecon/58500-olivkovoe-maslo-predmet-roskoshi-kontejner-po-tsene-170-evro.html

Les producteurs prévoient une réduction de la production d’olives pouvant atteindre 43 %. Cela est dû à la sécheresse qui a touché tous les pays méditerranéens et causé des problèmes de rendement des cultures.

Avec 90 % de la récolte de cette année, la Grèce est le troisième pays producteur d’huile d’olive au monde après l’Italie et l’Espagne. Plus de 132 millions d’oliviers sont cultivés sur le sol grec et environ 300 000 tonnes d’huile d’olive sont produites chaque année. Malgré cela, les prix ont grimpé assez haut, devenant inaccessibles pour les capacités « modestes » des consommateurs grecs.

La situation rend la vie quotidienne des Grecs encore plus difficile par rapport aux résidents de l’UE si l’on compare également le salaire minimum. Selon ELSTAT, en Grèce, il est légèrement inférieur à 800 euros, à 780 euros, ce qui est particulièrement bas, tandis que dans d’autres pays méditerranéens, comme l’Espagne, le salaire est de 1 260 euros. En Allemagne, le salaire horaire minimum est de 12 euros, soit trois fois plus qu’en Grèce, et en France le « salaire minimum » dépasse 1 700 euros. Enfin, en Grande-Bretagne et au Luxembourg, un travailleur adulte est payé (au minimum) plus de deux mille euros par mois.

Comme on peut l’imaginer, il s’agit d’une situation particulièrement difficile et inégale pour le consommateur grec, peut-être même une question de survie.



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