En Russie, une police des médias spécialement formée sera bientôt chargée de bloquer les informations sur Internet ; ces fonctions sont désormais assurées par Roskomnadzor.
En août, ce département a annoncé que depuis le début de 2022, il avait identifié et bloqué 30 000 appels à des troubles de masse, 190 000 documents contenant de fausses informations, 85 000 documents contenant des éléments de contenu extrémiste.
Les futurs spécialistes suivront une formation à l’Académie russe de l’économie nationale et de l’administration publique (RANEPA) sous la direction du Président de la Fédération de Russie. Dans le cadre de ses activités, la police des médias identifiera et bloquera les « contenus extrémistes et destructeurs » ainsi que les contenus piratés sur Internet.
A l’issue de leur formation, ils bénéficieront d’une des spécialisations : enquête sur les infractions contre les citoyens (cyberintimidation, harcèlement criminel), les personnes morales (piraterie) ou l’État (extrémisme). Officiellement, l’orientation générale s’appelle « Soutien des médias aux intérêts de l’État et à la sécurité nationale ». écrit publication « Izvestia ». Lidiya Malygina, chef du département de soutien médiatique aux intérêts de l’État et à la sécurité nationale à l’Institut du droit et de la sécurité nationale du RANEPA, déclare :
« Les tâches de la « sécurité des médias » comprennent la lutte contre la propagande terroriste, l’idéologie de la culture criminelle, le suicide chez les adolescents et l’insulte aux sentiments des croyants. Le programme est mis en œuvre avec le soutien du Comité national antiterroriste. »
Roskomnadzor affirme qu’au cours des six derniers mois seulement, le volume de « contenus négatifs » sur Internet a augmenté de plus de 16 %.
More Stories
Les médias russes sont interdits dans l'UE
Le nombre de refus de visas Schengen aux Russes a été multiplié par 13
Robert Fico a « prédit » sa tentative d’assassinat un mois plus tôt