mai 17, 2024

Athens News

Nouvelles en français de Grèce

Les Grecs sont transformés en « chasseurs de têtes » motivés par la lutte contre l’évasion fiscale


Le gouvernement Mitsotakis entraîne la société grecque sur une pente très glissante en légitimant et en récompensant par l’argent « snitching » pour infractions fiscales.

Bien entendu, la question se pose immédiatement : qui protégera les informateurs eux-mêmes ? Police? Après tout, si maintenant, par exemple, un voisin dénonce un voisin, guidé par le motif habituel d’hostilité, le ministère des Finances croit-il vraiment que cela n’arrivera pas dans le cas des activités des entreprises ? Et aussi, comment les entrepreneurs percevront-ils leur punition et se retourneront-ils contre l’informateur, l’attrapant quelque part dans une ruelle tranquille et lui cassant les jambes ?

Le gouvernement est-il prêt à faire face à ce genre de problème, ou s’en fiche-t-il ? C’est la partie pratique. Il y a aussi un problème moral, à savoir que cela transformera la société entière en « chasseurs de têtes ». Cela ne les intéresse pas non plus ?

Parce que si les citoyens qui vont porter plainte l’avaient fait pour des raisons juridiques, ils l’auraient fait avant. Et avant que le service des impôts n’accepte les plaintes. Mais maintenant, ils le feront pour de l’argent. Cela deviendra un métier. Si quelqu’un dépose, disons, quatre « plaintes substantielles », il gagnera 12 000 euros ! Pas mal, car cette « redevance » ne sera pas imposée (c’est-à-dire que tout ira dans votre poche), et ne sera pas non plus confisquée pour les dettes envers l’État, etc. !

C’est ça qui est beau ! Quiconque a des dettes envers l’État, même dues à l’évasion fiscale, pourra dénoncer son ennemi pour… évasion fiscale ! Le gouvernement en fait ouvre le « coffre éolien ». Les problèmes que cela créera sous prétexte de lutter contre l’évasion fiscale seront sans précédent.

Les Grecs sont transformés en « chasseurs de têtes » motivés par la lutte contre l’évasion fiscale

Bonus financier égal à dix fois le coût de l’opération (avec un montant minimum de 100 euros et un maximum de 3 000 euros), pour les citoyens qui déposent des plaintes pour contrefaçon de caisses enregistreuses via l’application Appodixi, à la suite de quoi un contrôle est effectué et une amende est infligée, une facture fiscale a été soumis au débat public.



Source link

Verified by MonsterInsights