mai 8, 2024

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« L’OMS s’inquiète » d’une mystérieuse pneumonie qui frappe la Chine


L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est déclarée préoccupée parune mystérieuse pneumonie « affectant » la population chinoise.

Dans le même temps, le biochimiste sino-américain Wang Xiaodong affirme que la recherche chinoise progresse dans le développement de nouveaux médicaments innovants avec des milliards de dollars d’investissement, et que cette décision pourrait provoquer des perturbations similaires à celles observées dans les industries de haute technologie !

La Chine compte actuellement 10 000 grandes sociétés pharmaceutiques, soit le deuxième plus grand nombre de nouveaux médicaments au monde, selon les données du gouvernement.

Comme l’indique le South China Morning Post, grâce à des investissements intensifs, des progrès scientifiques et des chercheurs assidus, la Chine sera à la tête du prochain boom de la recherche sur les médicaments innovants ! Wang est également co-fondateur de la société de biotechnologie oncologique BeiGene, qui a désormais mis sur le marché trois médicaments innovants, chacun développé sur la base de ses propres recherches.

BeiGene a dépensé 1,4 milliard de dollars en recherche et développement pharmaceutique en Chine en 2021, selon la société d’analyse GlobalData.

L’entreprise n’est pas seule : la Chine abrite désormais plus de 10 000 grandes sociétés pharmaceutiques développant le deuxième plus grand nombre de nouveaux médicaments au monde, selon le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information.

La Chine a considérablement augmenté ses investissements dans le secteur ces dernières années en raison des craintes que les États-Unis – un leader de longue date dans le domaine des biotechnologies – puissent étendre leurs sanctions technologiques pour inclure des médicaments clés.

« Les scientifiques chinois sont désormais engagés dans la recherche innovante et le développement de médicaments. Comme dans les industries de haute technologie, la participation chinoise pourrait entraîner des perturbations », a déclaré Wang. Ces perturbations pourraient étendre et accélérer la fourniture de médicaments innovants, auparavant disponibles uniquement dans les pays développés, à 4 milliards de personnes ou plus, a-t-il déclaré.

L’OMS a précédemment adressé une demande officielle à la Chine pour obtenir des informations détaillées sur l’augmentation des maladies respiratoires et des épidémies de pneumonie infantile, a indiqué l’agence des Nations Unies via son site Internet X (anciennement Twitter).

Parallèlement, un porte-parole de l’OMS a confirmé à l’AFP que le message était authentique, que la demande avait bien été envoyée et qu’une recommandation avait été formulée pour prendre « des mesures visant à réduire le risque de maladies respiratoires ».

Les mesures dont parle l’OMS et dont elle a discuté à plusieurs reprises lors de la pandémie du nouveau coronavirus sont notamment la vaccination, le maintien de la distance avec les malades, le maintien des patients à domicile, les tests et l’hospitalisation si nécessaire, l’utilisation de masques, une bonne ventilation des chambres et lavage fréquent des mains.

Après que les autorités et les médias chinois ont signalé une augmentation des cas d’infections des voies respiratoires, y compris des épidémies de SRAS chez les enfants dans le nord de la Chine, l’OMS a demandé le 22 novembre « des informations épidémiologiques et cliniques supplémentaires ainsi que des résultats de tests de laboratoire sur ces épidémies chez les enfants, en utilisant un mécanisme de le Règlement sanitaire international.

L’OMS « a également demandé des informations supplémentaires sur les tendances récentes de la circulation d’agents pathogènes connus, en particulier la grippe (virus de la grippe), le SRAS-CoV-2 (le virus qui cause le COVID-19), le virus respiratoire syncytial (RSV) affectant les nourrissons et Mycoplasma pneumoniae ».  » ainsi que le degré de pression sur les systèmes de santé », ajoute le communiqué.

L’OMS entretient des contacts avec des cliniciens et des scientifiques grâce à ses partenariats et aux réseaux techniques chinois existants. Selon l’organisation, les autorités chinoises associent l’épidémie de maladies respiratoires à la levée des restrictions contre le nouveau coronavirus, qui a conduit à une circulation plus large d’agents pathogènes connus.

Lors de la conférence de presse, les responsables gouvernementaux ont souligné la nécessité d’améliorer la surveillance des maladies dans les établissements de santé et au niveau communautaire, ainsi que de renforcer le système de santé pour prendre en charge les patients, a rappelé l’OMS. Elle n’a pas précisé comment la demande avait été accordée ni si elle avait reçu les données demandées.

L’OMS a accusé à plusieurs reprises les autorités chinoises de manque de transparence et de coopération lors de la pandémie du nouveau coronavirus, dont les premiers cas ont été identifiés en Chine fin 2019. Le manque de coopération a également été critiqué par l’OMS et plusieurs pays lors d’enquêtes visant à savoir comment la pandémie a commencé, une question qui n’a toujours pas de réponse définitive.



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