L’UE parvient à un accord sur l’immigration : « Les États membres contrôleront les immigrants illégaux à nos frontières extérieures »

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Le Parlement européen, le Conseil et la Commission sont parvenus à un accord politique sur Pacte sur l’immigration et l’asile après des consultations d’une nuit.

Cependant, la position précédente reste inchangée : « Les États membres doivent contrôler l’immigration clandestine à leurs frontières extérieures. » En bref, la responsabilité retombera une fois de plus sur la Grèce, qui a voté hier encore en faveur de légalisation des immigrés illégaux.

Cela signifie qu’à l’avenir il y aura « plus de possibilités » pour l’arrivée de nouveaux immigrants illégaux, qui seront légalisés à condition d’avoir « certaines caractéristiques »!

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De plus, pour « interne » des pays UE le droit est réservé sélectionner parmi les étrangers ceux qui sont considérés comme de « qualité supérieure », laissant le reste en Grèce. Le texte de l’accord mentionne les dispositions suivantes :

« Les nouvelles règles rendront le système d’asile européen plus efficace et renforceront la solidarité entre les États membres, permettant ainsi d’alléger le fardeau dans les États membres où arrive le plus grand nombre de migrants. »

Il semble que le vote d’hier en faveur du fameux projet de loi et l’accord d’aujourd’hui à Bruxelles soient liés. Le Conseil et le Parlement européen se sont mis d’accord sur une réforme visant à améliorer le système d’immigration et d’asile de l’UE, un résultat a été obtenu « accord politique sur les cinq paquets du nouveau pacte européen sur l’immigration et l’asile »a annoncé la présidence espagnole de l’UE.

@eu2023es delivers 🤝@EUCouncil and @Europarl_EN reach breakthrough in the reform to improve the EU migration and asylum system.

A political agreement has been reached on the five files of the EU new Pact on Migration and Asylum.#EU2023ES pic.twitter.com/Fr70DGFZzM

— España en la UE (@EspanaenUE) December 20, 2023

Roberta Metsola, présidente du Parlement européen, a déclaré dans un message sur Platform X : « Le 20 décembre 2023 restera dans l’histoire. L’UE est parvenue à un accord historique sur un nouvel ensemble de règles pour la gestion de la migration et de l’asile. »

« La migration est un défi européen qui nécessite des solutions européennes » ce que le pacte peut apporter, a souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans un communiqué après l’annonce de l’accord politique. Elle note que « Les Etats membres situés à nos frontières extérieures doivent contrôler l’immigration clandestine »et explique que « Le Pacte sur l’immigration et l’asile apportera une réponse européenne efficace à ce défi européen. »

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Ursula von der Leyen note également que « Ce sont les Européens qui décideront qui entre dans l’UE et qui peut y rester, pas les trafiquants d’êtres humains », ajoutant que le pacte vise à protéger ceux qui en ont besoin. En même temps, elle ajoute qu’il fournira « Les États membres devraient partager leurs efforts de manière responsable, en faisant preuve de solidarité avec ceux qui protègent nos frontières extérieures tout en empêchant l’immigration clandestine vers l’UE. »

Pacte « donnera à l’UE et à ses États membres les outils nécessaires pour réagir rapidement aux situations de crise dans lesquelles les États membres sont confrontés à un grand nombre de migrants arrivant illégalement ou à une instrumentalisation lorsque des pays hostiles tentent délibérément de déstabiliser l’UE ou ses États membres », – souligne Ursula von der Leyen, en précisant que, grâce à de nouvelles données, la Commission soutient les États membres avec des mesures concrètes et opérationnelles pour résoudre les problèmes urgents.

Il convient de noter qu’hier, avec l’adoption d’un amendement par le ministère de l’Immigration visant à légaliser des milliers d’immigrants illégaux, la « Grèce des Grecs » a finalement pris fin, et il s’est confirmé que les divergences au sein de la Nouvelle Démocratie n’étaient que théoriques. Seul Antonis Samaras du parti « Nouvelle démocratie » a voté contre le projet de loi qu’il avait annoncé, mais son opposition s’est révélée « mauvaise », car cela n’a pas suffi à changer le sort du vote.

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