L’Angola quitte l’OPEP

Sur fond de conflit au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole sur les quotas de production pétrolière, l’Angola a annoncé son désaccord avec la politique de l’OPEP et a annoncé qu’il quittait le cartel.

Le ministre angolais des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, Diamontino Azevedo, a déclaré jeudi 21 décembre à la télévision que l’adhésion à l’OPEP ne répond pas aux intérêts nationaux du pays, qu’il entend se concentrer sur ses propres objectifs. écrit D.W.

Azevedo a critiqué le fait que l’Angola « n’a jusqu’à présent eu aucune influence » sur les quotas régulièrement fixés par l’OPEP, mais doit les respecter et supporter les conséquences des décisions du cartel. Si l’Angola reste membre, il pourrait tôt ou tard être contraint de réduire sa production pétrolière, ce qui serait contraire aux intérêts du pays, a-t-il souligné.

Après que Luanda a annoncé son retrait, les prix du pétrole ont continué de baisser. Le pétrole Brent a chuté de plus de 2% à 78,11 dollars le baril. Au cours des derniers mois, l’OPEP et ses dix pays partenaires, réunis au sein du groupe OPEP+, ont réduit à plusieurs reprises les volumes de production de pétrole afin d’augmenter les prix sur le marché mondial. Cependant, en raison de la faiblesse de la demande, cet objectif n’a jamais été atteint. Cependant, les prix actuels du pétrole, entre 70 et 80 dollars le baril, sont supérieurs à la moyenne des cinq dernières années.

Lors de la dernière réunion de l’organisation en novembre, l’Angola et le Nigeria avaient déjà exprimé leur mécontentement face à l’introduction de quotas. En raison de désaccords au sein de l’OPEP, l’adoption de la décision concernée a été reportée de plusieurs jours. L’Arabie Saoudite et la Russie ont ensuite annoncé de nouvelles réductions de production, et d’autres pays ont emboîté le pas avec des réductions plus modestes.

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