mai 21, 2024

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Kalikantsaroi : des lutins grecs qui se conduisent mal à Noël


Kalikantsaroy scie l’Arbre de Vie. Crédit : Circé2018/Twitter

De Noël jusqu’à la fête de l’Épiphanie, le 6 janvier, les Grecs surveillent particulièrement attentivement leurs maisons, à la recherche d’objets déplacés ou de friandises de Noël volées.

En effet, selon le folklore grec, pendant les vacances, un groupe de minuscules gobelins appelés kalikantzara naissent dans l’espoir de faire des ravages sur l’humanité.

On pense que ces petites créatures vivent sous la croûte terrestre toute l’année et ont scié l’arbre de vie qui retient notre planète et la fait tourner, dans l’espoir de l’abattre. Cependant, chaque année pendant les vacances, ces créatures espiègles montent sur terre pour voler nos bonbons et nous causer des ennuis.

Selon les légendes, les Kalikantsaroi montent sur terre chaque année à cette période, car le Christ n’a pas encore été baptisé et ne peut donc pas protéger l’humanité du mal.

Kalikantsaroi, ou gobelins grecs de Noël

Le 6 janvier, fête de l’Épiphanie, qui est célébrée à la fois le jour où les mages sont venus vers Jésus, reconnaissant qu’il était le Fils de Dieu, et le jour où Jésus a été baptisé par les Kalikantsaros et contraint de quitter la surface de la planète et retourner à la base de l’arbre de vie pour être convaincu qu’il est guéri. Ils doivent donc recommencer leur ignoble travail.

Traditionnellement, les gobelins sont représentés comme de petites créatures sombres et poilues avec des pattes ressemblant à des chèvres, mais les représentations plus récentes des Kalikantsaroi ressemblent à des trolls ou des gobelins humanoïdes plus standards. Bien qu’ils aient toujours eu une connotation négative, les Kalikantsaroi sont désormais considérés davantage comme des escrocs des fêtes que comme de mauvais esprits.

Comme une grande partie du folklore européen, les Kalikantsaroi sont issus d’anciennes traditions païennes, mais ont été adaptés au christianisme. Le débat sur la source exacte de ces créatures va des esprits de la mort de la Grèce antique aux petits insectes associés aux mauvais esprits connus pour détruire les récoltes.

Malgré ces théories, des histoires de créatures similaires aux Kalikantsaroi apparaissent dans le folklore des Balkans, ainsi qu’à Chypre et en Turquie.

Aperçu

Kalikantsaroi, ou lutins de Noël, dans le folklore grec traditionnel. Crédit : Mikapanteleon/Pinterest


En Grèce, les kalikantsaroi – petites créatures maléfiques – représentent les ténèbres, et Jésus est la lumière qui les chasse de la surface de la terre. Les Kalikantsaroi traînent dans le noir parce qu’ils ont peur de la lumière, surtout du feu. Ces petits lutins ne se faufilent dans les maisons que lorsque tout le monde est couché et que la cheminée n’est plus allumée. Autrefois, les Grecs entretenaient des cheminées allumées pendant toute la période des fêtes pour empêcher les Kalikantsaroi d’entrer dans leurs maisons.

On pense que les Kalikantsaroi ne peuvent pas compter jusqu’à trois. Le chiffre trois est d’une grande importance dans le christianisme car il représente la Sainte Trinité, et c’est pour cette raison qu’on dit que les petites créatures ne peuvent même pas prononcer ce chiffre.

Ceux qui espèrent éloigner les gobelins placent une passoire devant la porte, car les Calicantzaroi resteront assis toute la nuit à essayer de compter les trous mais n’atteindront jamais le numéro deux, plutôt que d’entrer dans la maison et de provoquer du désordre.

D’autres moyens d’éloigner les mauvais esprits de votre maison incluent la récitation d’une prière à la Sainte Trinité, le marquage d’une croix sur votre porte ou, à Chypre, la dispersion de petites saucisses et de pâte frite pour les apaiser.



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