mai 18, 2024

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La Libye annonce l’extension de ses eaux thermales à 12 milles marins et commence à mettre en œuvre le mémorandum turco-libyen


Le gouvernement de transition de Dbeib, reconnu internationalement, a notifié à l’ONU sa décision d’étendre les eaux territoriales libyennes à 12 milles marins et de déclarer une zone contiguë à 24 milles marins supplémentaires au nord – un droit dont il dispose en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.

Dans le même temps, le gouvernement grec ne fait pas l’évidence, c’est-à-dire qu’il n’étend pas les eaux territoriales grecques jusqu’à 12 milles marins au sud de la Crète, pour ne pas déplaire à la Turquie, écrit une publication grecque populaire. ProActualités.

Ces actions libyennes spécifiques ont été prises en réponse à un décret définissant les limites occidentales de la zone économique exclusive (ZEE) égyptienne, mais elles surviennent essentiellement dans le contexte de la mise en œuvre du mémorandum turco-libyen, en vertu duquel la Turquie et la Libye s’emparent d’une partie du territoire. Plateau continental grec.

Il convient de noter que la Libye et l’Égypte ne sont pas d’accord sur la délimitation de leurs frontières maritimes et que, dans la dernière lettre adressée à l’ONU, Tripoli affirme essentiellement qu’elles se situent plus à l’est.

Il convient de noter que la zone frontalière de 24 milles marins ne confère pas à l’État qui le proclame des droits souverains, mais donne des droits de contrôle sur les questions liées au commerce (douanes), à la sécurité ou à la migration.

Toutes les lignes sont tracées selon la compréhension libyenne des choses, donc à l’est, à la frontière avec l’Égypte. Bien entendu, le Caire devrait répondre à cette délimitation par une lettre à l’ONU, notamment à la Direction des océans et du droit de la mer, où est actuellement hébergée la décision libyenne.

Le golfe de Syrte est considéré comme « fermé » et constitue le point de départ des lignes de base, qui sont le point de départ de la mesure des eaux territoriales, des zones maritimes comme les contigus déclarés et bien sûr de la ZEE.

Il est inacceptable qu’Athènes reste inactive sur la question de l’expansion prochaine des eaux territoriales du sud de la Crète, située en face de la Cyrénaïque libyenne, de 12 milles, et qu’en même temps Ankara et Tripoli signent un mémorandum selon lequel la Libye et la Turquie avoir des rivages communs !

Rappelons que la Grèce a commencé à étendre ses eaux territoriales jusqu’à 12 milles marins dans la zone maritime de la mer Ionienne et des îles Ioniennes, jusqu’au cap Taenaro dans le Péloponnèse, il y a environ trois ans (décret présidentiel de décembre 2020 et adopté par le Parlement en janvier 2021). Toutefois, cette décision n’a pas été accompagnée d’une décision correspondante déclarant une zone frontalière de 24 milles marins dans la mer Ionienne.

L’expansion n’incluait pas la Crète, car le gouvernement Mitsotakis craignait une réaction turque même là-bas.



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