mai 2, 2024

Athens News

Nouvelles en français de Grèce

Lutter contre le phénomène massif de l’évasion fiscale dès le premier jour de 2024


En Grèce, ils ont décidé de « réprimer » les réfractaires dès le premier jour de la nouvelle année. Selon les autorités, les petits entrepreneurs échappent assidûment aux impôts, ce qui signifie qu’ils doivent avoir tellement peur qu’ils paient tous les impôts dus à l’État. Avec les grandes entreprises, tout est bien plus compliqué…

Pour les plus petits poissons (qui sont capturés par le bureau des impôts), un engagement à transmettre électroniquement toutes les factures de dépenses professionnelles, estiment les experts, suffira à ce stade à mettre fin aux dépenses déductibles gonflées qui aboutissent même à un revenu fiscal nul.

Pour les plus gros poissons, les procédures de contrôle seront plus complexes, puisque l’objectif n’est pas seulement l’évasion fiscale, mais aussi l’évasion fiscale par le biais de procédures judiciaires.

En plus Avec l’activation progressive de tous les nouveaux « outils » électroniques et l’élargissement de la portée des méthodes de contrôle indirect, le mécanisme de contrôle peut désormais utiliser plus rapidement et plus efficacement les données qu’il reçoit grâce au processus institutionnalisé d’échange d’informations avec d’autres pays..

Après tout, la nouvelle année va commencer « Application Nexus Crosscheck de compte bancaire » fonctionneà l’aide duquel seront collectées des données de fichiers sur les produits financiers et les transactions financières analytiques, les mouvements des comptes de paiement bancaires et d’autres transactions financières du citoyen, pour lesquels ELENXIS OPS peut émettre un mandat.

Les paradis fiscaux

Et si pour les soi-disant « États non coopérants », c’est-à-dire États qui ne se sont pas engagés à échanger des informations, tout est plus ou moins clair, alors pour États bénéficiant d’un statut fiscal préférentiel, les procédures de vérification sont plus complexesparce qu’il y a une longue liste de nombreux pays européens inclus.

Ces États comprennent les États dans lesquels une personne morale ou privée est soumise à un impôt sur les bénéfices, les revenus ou le capital, dont le taux est égal ou inférieur à 60 % du taux d’imposition qui serait dû conformément aux dispositions de la législation fiscale grecque, s’il était un résident fiscal ou s’il disposait d’un bureau de représentation permanent en Grèce. Dans ce cas, nous parlons de pays avec un indicateur de 13% et moins.

Les éventuelles transactions des entreprises grecques avec ces pays sont soumises à une interdiction des dépenses déductibles. En particulier, le Code grec des impôts sur le revenu prévoit que le montant total des dépenses payées à une personne physique ou morale qui réside fiscalement dans un État bénéficiant d’un traitement fiscal préférentiel n’est pas déductible.

Cependant il y a deux faillesce qui rend clairement la vie difficile aux auditeurs.

Les dépenses dans ces pays sont déductibles : si le contribuable prouve que ces dépenses concernent des transactions réelles et ordinaires et n’entraînent pas un transfert de bénéfices ou de revenus ou de capitaux à des fins d’évasion ou de fraude fiscale, pour autant qu’il existe une base légale pour échange d’informations entre la Grèce et cet État.

La nouvelle liste de sites ressemble à ceci :

  • Agios Efstatthios (Άγιος Ευστάθιος)
  • Albanie
  • Timor oriental
  • Anguilla
  • Andorre
  • Vanuatu
  • Bermudes
  • Macédoine du Nord
  • Bosnie Herzégovine
  • Bulgarie
  • Îles Vierges britanniques
  • Gibraltar
  • Guernesey
  • Emirats Arabes Unis
  • Irlande
  • Qatar
  • Kirghizistan
  • Kosovo
  • Chypre
  • Liechtenstein
  • Macao
  • Maldives
  • Monténégro
  • Moldavie
  • Mongolie
  • Monaco
  • Barbade
  • Bahamas
  • Bahreïn
  • Bélize
  • Bonaire
  • Îles Caïmans
  • Iles Marshall
  • îles Turques-et-Caïques
  • Île de Man
  • Hongrie
  • Paraguay
  • Samba
  • Arabie Saoudite
  • Jersey
  • Torquay
  • Turkménistan.

Impôt minimum sur les sociétés
Depuis la nouvelle année, un impôt minimum sur les sociétés a été ajouté à « l’arsenal » des impôts, qui s’applique aux personnes morales enregistrées dans l’Union et aux membres d’un groupe d’entreprises transnational ou d’un grand groupe national avec un revenu annuel d’au moins 750 000 000 €. l’administration fiscale, dans ses comptes consolidés états financiers pour au moins deux des quatre derniers exercices consécutifs.

En 2021, sous la coordination de l’OCDE plus de 140 pays ont convenu d’introduire un impôt minimum innovant de 15 % sur les bénéfices des sociétés multinationales. Toutefois, selon un rapport de l’Observatoire des impôts UE o gévasion fiscale mondialecet impôt minimum sur les sociétés semble présenter de plus en plus de failles.

Selon le rapport, l’impôt minimum mondial sur les sociétés, sous sa forme actuelle, pourrait générer seulement 3 % des recettes totales de l’impôt sur les sociétés, au lieu des 9 % qu’il générerait avec un taux d’imposition forfaitaire de 15 %.



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