mai 2, 2024

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Nouvelles en français de Grèce

Le gouvernement Mitsotakis prépare les Grecs à l’abolition du Traité de Lausanne


L’avocat, professeur agrégé de droit international et de politique étrangère à l’Université Panteion, le député de la Nouvelle Démocratie Angelos Sirigos a fait ce matin sur la chaîne SKAI des déclarations impensables, où il a qualifié le Traité de Lausanne de « dépassé » !

Sirigos a qualifié le traité de « dépassé », notamment sur la question de la démilitarisation des îles grecques, qui ouvre la porte à une légitimation des revendications de la Turquie.

Pour le député ND, la question de la minorité en Thrace a… une certaine « signification théorique », alors que « 97 % de tout cela (c’est-à-dire le traité) n’a aucune valeur aujourd’hui » !

Entre autres choses, le député a souligné : « Aujourd’hui, je pense que nous devons passer à l’étape suivante et parler de la réalité. Le Traité de Lausanne est un traité dépassé en matière de démilitarisation… Le Traité de Lausanne est une chose énorme qui comprend un accord de base et 14 autres accords, annexes, etc. 97% d’entre eux, du point de vue actuel, n’ont aucune valeur. Les seuls qui ont de la valeur aujourd’hui sont ceux qui définissent des limites. La Turquie par rapport aux pays voisins. Il a de la valeur aujourd’hui. Les Turcs insistent sur le fait que le régime de démilitarisation a de la valeur aujourd’hui, mais qu’il est de facto dépassé. En outre, la question de la présence de deux minorités en Thrace et à Istanbul revêt une certaine importance théorique… »

https://www.youtube.com/watch?v=TWnap0zVQ_Y

Par Traité de Lausanne La Turquie a reçu la Thrace orientale, Imbros et Tenedos, une bande de terre le long de la frontière avec la Syrie, la région de Smyrne et la zone des détroits internationalisés, qui sont restés démilitarisés et soumis à une nouvelle conférence internationale.

Il cède le Dodécanèse à l’Italie, comme le stipule le traité de Sèvres, mais sans aucune disposition d’autodétermination. L’Italie a reçu les pleins droits souverains sur l’ensemble de son territoire et des droits sur les installations militaires sur tout son territoire en dehors des détroits.

Expert : la Turquie et la Grèce doivent renégocier le Traité de paix de Lausanne

L’un des points de désaccord était le paiement des réparations de guerre par la Grèce, que cette dernière, comme elle l’a déclaré, n’était pas en mesure d’accepter. En conséquence, la Turquie a accepté de recevoir le triangle Karagats en Thrace, également connu sous le nom de Vieille Orestiade, à titre de compensation.

Les îles d’Imbros et de Ténédos furent cédées à la Turquie à la condition qu’elles soient administrées à des conditions favorables aux Grecs (en 1926, le gouvernement turc abolit légalement cette disposition).

Le patriarche œcuménique a perdu le statut d’archevêque national et le patriarcat a reçu un statut juridique international spécial.

En échange, la Turquie a renoncé à toute prétention sur le territoire de l’ancien Empire ottoman en dehors de ses frontières et a garanti les droits des minorités en Turquie.

Dans un accord séparé entre la Grèce et la Turquie, il a été décidé que les deux pays seraient obligés d’échanger des populations et que sur certaines îles de la mer Égée (Lemnos, Samothrace, Samos, Chios, Lesvos, Ikaria) « aucune base navale ne serait établie. » Plus tard, conformément au traité de Montreux, auquel la Grèce était partie, la Turquie a de nouveau reçu le droit de militariser les détroits d’Imbros, de Ténédos et la Grèce de Lemnos et de Samothrace.

Pour en savoir plus sur le Traité de Lausanne, consultez la publication sur lien.





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