JP Morgan recommande aux investisseurs de conserver des positions longues sur les obligations grecques plutôt que sur les obligations italiennes, réitérant sa confiance dans les actifs grecs et son évaluation selon laquelle Moody’s relèvera la note Investment Grade du pays en 2024.
JP Morgan s’attend à la poursuite des flux de capitaux passifs en raison de l’inclusion des obligations grecques dans les indices mondiaux en janvier. Cependant, la société cite des données anecdotiques indiquant des flux insignifiants sur le marché obligataire grec en raison de leur inclusion dans les principaux indices depuis le début de 2024. Dans cette optique, les obligations grecques sont restées sous pression au cours des dernières séances, probablement en raison de flux de ventes en prévision d’une éventuelle hausse de leur notation.
JP Morgan s’attend également à ce que la Grèce émette de nouvelles obligations à 10 ans dans les semaines à venir. Ainsi, le récent recul devrait s’inverser une fois que l’émission sera annoncée et générera de bons rendements, avec le soutien supplémentaire des flux passifs qui seront utilisés pour acheter de nouvelles obligations pour la première fois.
Il estime également que dans un scénario de risque plus large, la Grèce devrait se comporter avec un bêta faible par rapport à l’Italie.
Le 4 janvier, dans une autre analyse, JP Morgan estimait à 90 % la probabilité que Moody’s relève la note de l’économie grecque en 2024 (probablement 15/3), tandis que la probabilité d’un relèvement par d’autres agences était de 30 %. De plus, dans l’ensemble, JP Morgan s’attend à ce que les actions de notation des États souverains de la zone euro soient limitées en 2024, étant donné que la zone euro a bénéficié de plusieurs notations positives en 2023, Chypre, la Grèce, l’Irlande, le Portugal et l’Autriche bénéficiant de perspectives améliorées et/ou d’une augmentation de leur notation.
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