La Grèce tombe dans le classement des pays de l’UE les plus corrompus

Grèce a chuté à la 24ème place sur 27 pays de l’Union européennedevenant quatrième en partant du bas en termes de corruption!

Un déclin similaire de la légitimité et de l’état de droit est enregistré dans l’indice mondial correspondant, où de la 51ème place en 2022, il est tombé à la 59ème place en raison du scandale du logiciel espion Predator et de la pression exercée sur les médias déloyaux envers le gouvernement par le biais de poursuites et vice versa, du transfert de ressources gouvernementales par le biais de la publicité.

La Grèce a notamment perdu trois places (49e en 2023 contre 52 en 2022) et huit places (59e en 2023 contre 51e en 2022).

Le Danemark occupe la première place avec 90 points, suivi de la Finlande avec 87 points et de la Nouvelle-Zélande avec 85 points. En bas du classement se trouvent la Somalie avec 11 points, le Venezuela, la Syrie et le Soudan avec 13 points.

Comme le dit le rapport : « Les conséquences des interceptions illégales présumées des communications des journalistes et des hommes politiques de l’opposition, les attaques contre la liberté de la presse et l’érosion de l’indépendance judiciaire ont contribué au déclin le plus marqué de l’État de droit en UE. Les inquiétudes sont renforcées par l’implication excessive du gouvernement dans le scandale des écoutes téléphoniques du Predatorgate, avec des informations faisant état de menaces contre les membres du comité d’examen indépendant enquêtant sur l’affaire et d’obstruction aux témoignages. »

Dans le même temps, le rapport note que La Grèce affiche la pire performance de l’UE selon le Global Press Freedom Index et que le recours aux menaces SLAPP (Strategic Lawsuits Against Public Participation) contre les journalistes les empêche de continuer à découvrir des affaires de corruption.

Le rapport indique que même les membres Autorité Nationale de Transparencecréés en 2019, sont sélectionnés par le gouvernement lui-même.

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