La Grèce lance une plateforme en ligne pour l’inscription des électeurs par correspondance

Lundi 19 février, la Grèce a lancé une plateforme en ligne pour s’inscrire au vote par correspondance.

Le lancement de la plateforme quelques semaines après l’adoption de la loi correspondante marque la création du vote par correspondance pour la première fois en Grèce, comme moyen de permettre aux électeurs d’exercer plus facilement leur droit de vote aux élections européennes et aux référendums nationaux.

Le vote par correspondance est ouvert à tous les citoyens grecs inscrits sur les listes électorales et souhaitant exercer leur droit de vote tant en Grèce qu’à l’étranger. Il convient également de noter que les Grecs résidant à l’étranger peuvent exercer leur droit de vote aux prochaines élections européennes exclusivement par le biais du vote par correspondance.

Les électeurs situés en Grèce soumettent une candidature en ligne en utilisant le lien http://epistoliki.ypes.gov.gr et s’inscrire sur des listes électorales spéciales pour le vote par correspondance, exclusivement via Taxisnet, en utilisant leurs données personnelles. Les Grecs vivant à l’étranger peuvent postuler et s’inscrire de l’une des manières suivantes :

• Via taxisnet (à condition de disposer des identifiants de connexion).
• En fournissant votre passeport grec et vos informations d’identification de la police.
• En fournissant les détails de votre passeport grec et votre numéro de municipalité.

En outre, les électeurs grecs peuvent s’inscrire sur des listes électorales spéciales pour voter par correspondance via les centres de services aux citoyens, et les électeurs à l’extérieur du pays peuvent contacter les consulats grecs concernés (consulats, ambassades, sections consulaires).

Partout au pays, le vote par correspondance est particulièrement utile aux personnes âgées, aux travailleurs saisonniers, aux personnes handicapées et aux étudiants en période d’examens chargée.

Les critiques du système accusent les autorités d’avoir tenté de truquer les élections de cette manière, faisant allusion aux méthodes utilisées par le « grand frère » du parti grec Nouvelle Démocratie lors des élections américaines. Là-bas, en 2020, en raison de la pandémie, de nombreux États, contournant leur propre constitution, ont mis en œuvre le vote par correspondance de toutes les manières possibles et ont en même temps refusé de contrôler qui votait exactement : de vrais citoyens américains, des morts ou des immigrants illégaux. La part de ceux qui ont voté par correspondance était énorme : elle atteignait 43 %.

Et dans une récente enquête Rasmussen, 20 % des Américains ont admis de manière anonyme qu’ils auraient pu enfreindre la loi en votant par correspondance. Disons qu’ils ont voté dans un État autre que celui où ils vivaient. Ainsi, les Californiens sont allés dans des États swing comme le Nevada et l’Arizona, et les New-Yorkais sont allés en Géorgie. Les trois États ont finalement opté pour Biden.

Il suffisait d’un taux de fraude de 4 à 5 % dans le vote par correspondance pour changer le résultat de l’élection et faire de Biden le vainqueur. En réalité, Donald Trump – sans manipulation postale – aurait très bien pu remporter la plupart des swing states et obtenir 289 électeurs contre 249 pour Biden.

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