La Russie protège ses avoirs gelés

La Russie a promis une réponse « symétrique » à la confiscation de ses avoirs étrangers par les États-Unis ou leurs alliés.

À ce sujet écrit Bloomberg, citant le ministre russe des Finances Anton Siluanov, qui a déclaré :

« Nous n’avons pas non plus moins d’actifs gelés que l’Occident. »

C’est vrai, sans préciser de quels actifs occidentaux il fait référence, probablement les réserves gelées d’or et de devises de la Russie.

Les sanctions internationales imposées après l’invasion russe de l’Ukraine ont bloqué certains actifs russes à l’étranger, dont environ 300 milliards de dollars détenus par la Banque centrale russe. La campagne menée par des hommes politiques et des militants pour saisir ces avoirs et les transférer à Kiev prend de l’ampleur.

Après le début de la guerre, la Russie a bloqué les fonds des non-résidents de pays qu’elle considérait comme « hostiles » sur des comptes spéciaux « C ». Début novembre 2022, ces comptes détenaient plus de 280 milliards de roubles (3 milliards de dollars).

Depuis lors, la Banque centrale russe n’a pas divulgué le montant des avoirs gelés, même si Interfax a rapporté en juin 2023 qu’il s’élevait à près de 600 milliards de roubles (6,4 milliards de dollars) à la fin de 2022. La présidente de la Banque centrale de la Fédération de Russie, Elvira Nabioullina, a déclaré en février que les fonds s’accumulaient progressivement sur les comptes « C », principalement grâce au paiement de dividendes, de coupons et au remboursement de dettes sur obligations, a noté Bloomberg.

Entre-temps, un groupe d’experts juridiques a déclaré que la confiscation des avoirs gelés de la Banque centrale de la Fédération de Russie ne contredit pas le droit international, compte tenu de l’ampleur de l’invasion de l’Ukraine. Et le Premier ministre Denis Chmygal a souligné qu’en 2024 l’Ukraine envisageait d’accéder aux revenus des avoirs russes gelés.

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