Violences conjugales : 141 incidents et 74 arrestations en 24 heures, cinq victimes ont choisi de rester au centre de crise

Ces derniers jours, des dizaines de cas de violence domestique ont été enregistrés en Grèce.

Rien que mardi, selon le rapport, 141 cas de violence domestique ont été signalés, les autorités ayant procédé à 73 arrestations. Au même moment, cinq victimes des attentats ont demandé à rester dans le dortoir du centre de crise. Voici quelques-uns des incidents choquants signalés à Larissa, Kos et Thessalonique.

Larisa : il l'a maltraitée pendant au moins un an

Tôt mardi matin, une femme de 42 ans d'origine bulgare s'est présentée au département de lutte contre la violence domestique de Larisa pour intenter une action en justice contre son ex-partenaire de 61 ans, qui, selon elle, la maltraitait depuis un an. Il y a 5 mois, elle a dû être admise à l'hôpital de Grevena parce que son agresseur lui avait donné un coup de poing à la tête. La police a commencé à informer la femme de tous les problèmes liés à sa sécurité et des possibilités de résidence sûre.

Kos : il l'a tirée par les cheveux et lui a donné des coups de pied pour la faire sortir de la maison

Une femme de 47 ans a dénoncé son mari militaire de 44 ans, l'accusant de menaces et d'agressions constantes. La victime a porté plainte contre son concubin ; le militaire est accusé de violences conjugales, menaces et coups et blessures.

Thessalonique : un mineur a signalé que son père avait abusé de sa mère

Un homme de 50 ans a été arrêté à Thessalonique après une plainte téléphonique de son fils de 15 ans. L'adolescent a rapporté le comportement abusif de son père envers sa mère et envers lui-même. Après que l’enfant a reçu un appel d’un ami de la famille disant que sa mère ne se sentait pas bien, il a appelé le 100.

«Je pensais que papa avait encore frappé maman et j'ai immédiatement appelé le 100. J'étais loin et je pensais que je n'arriverais pas à temps. J'ai l'impression que je dois protéger ma mère. Quand je suis loin de chez moi, mes pensées sont toujours là », a déclaré le mineur à la police, exprimant son désir que son père quitte la maison « pour que nous puissions nous calmer ». La mère de famille de 44 ans va recevoir un bouton de panique mais, selon elle, elle ne souhaite pas que son mari soit poursuivi.

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