mai 9, 2024

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Une réforme à grande échelle de la législation européenne sur la migration approuvée par le Parlement européen


Lors de sa réunion du 10 avril, le Parlement européen a adopté un ensemble de mesures visant à refondre le système d'asile pour les migrants.

Les cinq projets de loi inclus dans le Pacte sur la migration et l’asile ont reçu le feu vert, bien que la réforme proposée ait été critiquée par les partis d’extrême gauche et d’extrême droite. Le vote à Bruxelles s'est déroulé au milieu de manifestations à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment. Les partisans de la poursuite des opérations de sauvetage des immigrés illégaux arrivant en Europe par la mer ont crié : « Ce pacte tue ».

Selon Robert Metsola, président du Parlement européen, un « cadre législatif solide » pour traiter les questions de migration et d’asile dans l’Union européenne est « un équilibre entre solidarité et responsabilité ».

De nouvelles dispositions sur la migration et l'asile en UE approuvéprincipalement grâce aux votes du centre-droit au Parlement européen – la gauche et l'extrême droite n'ont soutenu que certaines mesures, tandis que d'autres ont été critiquées.

Les nouvelles règles visent à renforcer la solidarité avec les pays de l'UE qui sont les premiers à accepter des migrants, à établir une interaction entre les membres de l'UE, à renforcer la protection des frontières extérieures et à améliorer le système d'asile. Birgit Sippel, députée socialiste allemande, a qualifié cela de résultat d'un compromis généralement acceptable et difficile à trouver :

Il y a des règles, il faut désormais les respecter. Les organisations caritatives auront accès aux réfugiés, ainsi qu’à des avocats pour leur prodiguer des conseils. Les droits des migrants seront désormais mieux protégés. Mais comme toujours, la question se pose : tout cela sera-t-il accompli ? Le Parlement européen du prochain mandat travaillera sur la réponse.

L'accord a été soutenu par les trois principales factions parlementaires, dont le Parti populaire européen, ainsi que par les conservateurs, les socialistes et les libéraux, mais les partis des deux extrémités de l'échiquier politique ont voté contre. Le groupe de gauche qui a organisé le rassemblement à l’extérieur l’a qualifié de « mort du droit d’asile ».

Le pacte prévoit l'identification rapide aux frontières des demandeurs d'asile qui n'ont pas droit à une protection. Le député libéral français Fabien Keller nie qu'ils risquent une expulsion totale :

Le Parlement européen a intégré dans la législation des mesures visant à garantir le respect de la Convention des Droits de l'Homme. Cela signifie de bonnes conditions pour accueillir les réfugiés, assurer l’éducation de leurs enfants et, de manière générale, les traiter avec gentillesse et hospitalité. La Convention de Genève sera respectée et l'approche de chacun sera individuelle.

Plusieurs parties du Pacte doivent maintenant être approuvées par les dirigeants des États membres de l’UE. Cela pourrait arriver avant la fin du mois. L'ensemble de mesures, proposé pour la première fois en 2018, vise à accélérer les procédures d'asile, avec un délai maximum de 12 semaines pour les décisions positives et négatives.

Cela créerait un système de vérification centralisé unique aux frontières extérieures de l'UE et une base de données EURODAC qui permettrait aux États membres de vérifier si un demandeur d'asile a déposé la même demande dans un autre pays.

Une autre disposition sur laquelle la Grèce et l’Italie ont insisté est l’introduction d’un mécanisme de « solidarité » : les pays submergés par un grand nombre d’arrivées de migrants pourront transférer la procédure d’asile vers un autre État membre de l’Union européenne. Les pays situés plus à l'intérieur du pays auront le choix d'accepter un certain nombre de migrants ou de cotiser au fonds commun de l'UE.





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