Alcool et risque d’accident vasculaire cérébral : il n’existe pas de dose sûre (vidéo)

Les experts disent : plus la dose d’alcool est élevée, plus le risque d’accident vasculaire cérébral est élevé. Cela s'applique à la fois à la consommation régulière de boissons fortes et à une quantité d'alcool ponctuelle mais importante.

Les médecins affirment que l’alcool augmente le risque d’accident vasculaire cérébral, directement et indirectement. Son utilisation augmente la tension artérielle, ce qui est à l’origine d’au moins la moitié des accidents vasculaires cérébraux. L'alcool entraîne également un dysfonctionnement endothélial* : il détruit la capacité des vaisseaux sanguins à se dilater en cas d'augmentation du volume sanguin et jette les bases d'une hypertension chronique ultérieure.

La consommation d'alcool, préviennent les médecins, peut provoquer une fibrillation auriculaire, ce qui multiplie par cinq le risque d'accident vasculaire cérébral ischémique. De plus, il fausse l'effet des médicaments destinés à prévenir la thrombose (anticoagulants) et des médicaments contre la fibrillation auriculaire. Et cela, hélas, peut aussi se terminer par un accident vasculaire cérébral. Les experts expliquent :

« L'alcool endommage les cellules du foie et, par conséquent, le foie peut ne pas produire suffisamment de facteurs de coagulation. Et cela constitue un risque important d'hémorragies cérébrales en présence de vaisseaux déjà « endommagés ».

La consommation d'alcool s'accompagne souvent d'un comportement malsain : tabagisme, sédentarité, alimentation déséquilibrée et non-observance des médicaments. Les médecins recommandent fortement :

« Tout cela contribue à augmenter le risque d'accident vasculaire cérébral. Il n'existe pas de dose d'alcool sûre. Si vous voulez rester en bonne santé, abandonnez complètement l'alcool. »

*Le dysfonctionnement endothélial est un déséquilibre entre les substances biologiquement actives produites par les cellules tapissant la surface interne des vaisseaux sanguins.

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