De quoi se plaignent les médecins grecs ?

Système national de santé (ΕΣΥ) dans notre pays est situé dans un triste étatet, le gouvernement est complètement indifférent à la pénurie de personnel, c’est pourquoi de nombreux médecins sont contraints de démissionner parce qu’ils ne peuvent pas supporter des heures de travail inhumaines, estime le médecin Athanase Kontaris.

Le thérapeute de 1ère catégorie du centre médical régional Serifos Athanasios Kontaris, qui a parcouru toute la Grèce pour aider les patients, a été contraint de démissionner, après quoi il a envoyé une lettre de colère au ministre de la Santé Thanos Pleuris.

Les propos du médecin sont confirmés par l’Association médicale panhellénique (ΠΙΣ), qui qualifie de particulièrement grave le problème des licenciements dans les régions peu peuplées du pays et la réticence des médecins à y travailler. « Ces lacunes ne peuvent pas être comblées par des médecins privés dans ces zones, ni par le transfert de médecins ΕΣΥ des succursales des centres urbains qui manquent déjà de personnel », indique le communiqué. ΠΙΣ.

Le résultat de cette indifférence, même si T. Pleurys dit que la situation sanitaire est en ordre, c’est que les habitants de ces régions se sentent livrés à eux-mêmes, alors que les conditions de travail des médecins laissés pour compte, devient encore plus difficile. »

Offre ΠΙΣ

Début février ΠΙΣ a envoyé aux ministres de la santé une proposition complète et mise à jour qui comprend des incitatifs financiers, fiscaux, de logement, salariaux, scientifiques et administratifs détaillés pour attirer et retenir les médecins dans ces régions. L’offre s’applique aux médecins existants et nouveaux.

Un élément inconfortablement surprenant est que l’État continue de verser une allocation moqueuse basée sur les salaires de base des médecins ΕΣΥ pour 1983 plutôt que sur les salaires actuels, ce qui se traduit par un paiement presque nul. Ainsi, pour calculer l’allocation mensuelle, on suppose que le salaire est de :

• 142,56 euros pour un médecin « de catégorie 2 »,
• 142,56 euros pour un médecin « de catégorie 1 »,
• réalisateur – 225,71 euros

Et sur ces salaires, un coefficient de 8 à 50% est appliqué pour une prime commençant à 11,40 euros et se terminant à 112,85 euros ! Pour l’ajustement prévu de l’indemnité de moquerie pour la lier au salaire de base actuel des médecins, le CPR prévu à l’article 54E de la loi 4999/23 a été reporté.

Enfin ΠΙΣ demande la publication immédiate d’un nouveau KYAafin qu’une allocation honteuse puisse être accordée aux médecins ΕΣΥ exonérés d’impôts et basés sur les salaires de base actuels ΕΣΥ.

Inconvénients chez Metaxas dont les employés se plaignent

Mais les choses sont également tragiques dans les villes, car, selon l’Association des travailleurs de l’hôpital principal du cancer du Pirée « Metaxas », il y a une grave pénurie de personnel à l’hôpital : il est typique qu’il n’y ait qu’une infirmière pour trois salles du laboratoire d’endoscopie.

En particulier, selon le communiqué, le service de gastro-entérologie de l’hôpital dispose d’un laboratoire d’endoscopie où sont pratiquées toutes les chirurgies endoscopiques habituelles (gastroscopie, coloscopie, rectoscopie, polypectomie (RME), pose de gastrostomie, ligature des varices, APC, dilatation de la sténose ).

Le dépistage de l’intestin grêle est également réalisé à l’aide d’une capsule sans fil et d’une échographie endoscopique (endo-échographie radiale) pour l’étude (si indiquée) des maladies du tube digestif supérieur et inférieur.

Les employés expliquent que l’un des principaux problèmes du laboratoire est le manque de personnel du laboratoire avec des infirmières. « Jusqu’à présent, le laboratoire emploie principalement 1 infirmier qui dessert les 3 salles (salle de gastroscopie, salle de coloscopie, salle de réanimation).

Cette collègue est chargée de préparer les patients aux examens, de préparer les chambres, de nettoyer le matériel médical et parfois de faire payer les médicaments et les fournitures. Il n’est pas rare qu’elle ne puisse pas faire face à toutes les tâches en raison de sa charge de travail, alors les médecins du service viennent aider à préparer les patients. »

En règle générale, il devrait y avoir 1 infirmière par service pour répondre aux besoins de tous les patients, expliquent-ils. Compte tenu de la demande accrue pour toutes les procédures endoscopiques ci-dessus, tant de la part des patients hospitalisés que des patients externes, le personnel médical du service pourrait couvrir davantage de cas, mais au final, il doit faire face dans sa routine quotidienne à :

• manque de personnel soignant,
• les problèmes liés à l’approvisionnement en temps voulu et en quantité suffisante des matériaux nécessaires,
• incapacité à mettre à jour l’équipement médical avec des machines et des outils modernes ;
• une image générale de l’effondrement, lorsque le médecin ne peut même pas donner un simple endoscope.

En dehors de tous les autres problèmes, l’endroit a également l’air abandonné et Les toilettes ne fonctionnent plus depuis longtemps.

Selon la Banque de Grèce, au moins 270 000 professionnels qualifiés, dont des médecins et des ingénieurs âgés de 20 à 39 ans, ont quitté la Grèce sans perspectives et ont trouvé du travail en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux Émirats arabes unis et dans d’autres pays. La raison principale, selon les experts qui sont partis, est la baisse disproportionnée des salaires. Les mesures prises par le gouvernement de Kyriakos Mitsotakis, les promesses de salaires élevés, ont renvoyé une petite partie des spécialistes, mais beaucoup d’entre eux sont revenus.

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