mai 16, 2024

Athens News

Nouvelles en français de Grèce

Le budget 2024 a été soumis au Parlement grec pour examen.


Un ensemble de 14 mesures et mesures visant à augmenter le revenu disponible est inclus dans le projet de budget 2024 présenté aujourd’hui au Parlement.

Le projet de budget pour 2024 présenté au Parlement prévoit notamment une croissance économique à 3%, une inflation harmonisée à 4%, une croissance des investissements à 12,1%, un chômage à 10,6% et un excédent primaire à 2,1% du PIB.

En même temps, comme le rapporte Agence de presse d’Athènes, le projet de budget comprend des mesures de soutien aux revenus telles qu’une augmentation des salaires des fonctionnaires, la fin d’un gel des salaires de trois ans, une augmentation de l’allocation non imposable pour les familles avec enfants, une augmentation du revenu minimum garanti et la reprise d’augmentation des pensions. En outre, le secteur de la santé est renforcé par une augmentation des subventions aux hôpitaux d’environ 15 %.

En détails. Le budget prévoit les 14 mesures et activités suivantes :

1. Pour augmenter les revenus du secteur public, afin de mieux soutenir les fonctionnaires peu rémunérés, les familles avec enfants et les personnes occupant des postes à responsabilité dans le secteur public, une réforme de la masse salariale du secteur public est en cours (coûts fiscaux totaux – 50 millions d’euros pour 2023 et 906 millions d’euros pour 2024). Les principales mesures concernent une augmentation horizontale du salaire de base de 70 euros, une augmentation de l’allocation familiale de 20 à 50 euros par mois, une augmentation de 30% de l’indemnité de poste à responsabilité, une augmentation de l’indemnité de frontière et conditions de travail particulières pour le personnel militaire et les employés du Service de sécurité nationale (ΕΥΠ). Parallèlement, la grille salariale du personnel enseignant (ΔΕΠ) est augmentée, tout comme l’indemnité de nuit du personnel civil et en uniforme.

2. Pour ajuster les pensions des catégories spéciales, qui relèvent de la compétence du ministère de l’Économie nationale et des Finances GEC, des augmentations ont été introduites, dont le coût s’élève à 7 millions d’euros par an. En raison de l’effet rétroactif de la résolution, selon la catégorie de retraités, les coûts fiscaux sont estimés à 5 millions d’euros pour 2023 et 56 millions d’euros pour 2024.

3. Pour un soutien financier env. 200 000 jeunes de 18 et 19 ans un avantage permanent de 150 euros est instauré pour les achats auprès des entreprises opérant dans les domaines de la culture, du tourisme et des transports (dépenses budgétaires totales – 30 millions d’euros pour chacun des années 2023 et 2024).

4. Fournir un soutien financier d’env. 750 000 retraités avec des pensions allant jusqu’à 1 600 eurospour qui la différence personnelle est supérieure à 10 euros, un versement forfaitaire de 100 à 200 euros est prévu en décembre 2023 (les charges budgétaires s’élèvent à 107 millions d’euros),

5. La version complète est confirmée environ. 200 000 anciens bénéficiaires de ΕΚΑΣ de leur contribution aux frais pharmaceutiques (coûts budgétaires – 38 millions d’euros par an),

6. Pour soutien au revenu pour environ 225 000 ménages vulnérables le revenu minimum garanti augmente de 8 % à partir de décembre 2023 (dépenses budgétaires – 4 millions d’euros en 2023 et 43 millions d’euros en 2024),

7. Résoudre le problème de la fertilité insuffisante et du soutien familial prestation de maternité des augmentations pour les travailleurs indépendants et les agriculteurs à neuf mois à partir de 2024, faisant suite à l’augmentation déjà institutionnalisée à neuf mois pour les travailleurs du privé (dépense budgétaire de 40 millions d’euros pour 2024),

8. Augmente rétroactivement à compter du 1er juillet 2023. indemnité de vol pour les pilotes et équipages des avions de lutte contre les incendies, ce qui coûtera au budget 700 milliers d’euros par an.

En outre Outre les mesures ci-dessus, les interventions suivantes sont menées sur le marché du travail et le système de retraite :

9. À partir de janvier 2024 Le « gel » des contrats de travail de trois ans est annulé.

10. La réduction de 30 % des pensions des retraités actifs est supprimée et remplacée par une déduction de 10 % sur les rémunérations supplémentaires perçues au titre de leur travail.

11. À partir du 1er janvier 2024 les pensions augmentent à nouveau en fonction du montant moyen de la croissance du PIB et de l’inflationet en 2023, ce qui coûtera 410 millions d’euros.

Par ailleurs, les interventions fiscales concernent :

12. Augmentation de l’avantage défiscalisé de 1000 euros pour les contribuablesavec un ou plusieurs enfants à charge (les charges fiscales pour 2024 s’élèvent à 135 millions d’euros),

13. Diminuer ENFIA de 10% pour les maisons, assuré contre les catastrophes naturelles,

14. Réforme de la structure du marché des capitaux avec d’importantes incitations à l’investissement et fiscales :

  • réduction de l’impôt sur la concentration de capital de 0,5% à 0,2% (coût fiscal annuel de 22 millions d’euros),
  • une réduction de 50 % de la taxe sur les transactions boursières (les dépenses budgétaires annuelles s’élèvent à 21 millions d’euros) ;
  • suppression de la taxe sur les intérêts des obligations d’État (les dépenses budgétaires annuelles s’élèvent à 7 millions d’euros).
  • Afin de réguler le marché de la location à court terme et d’éliminer les effets secondaires négatifs sur le marché immobilier et les loyers, une TVA et une taxe de séjour de 13 % sont introduites sur les biens locatifs à court terme (comme Airbnb) pour les personnes morales et les personnes physiques disposant de trois ou plusieurs appartements en location.

Une taxe d’habitation est également perçue sur les personnes qui louent un bien immobilier pour une location à court terme, et les personnes possédant trois appartements en location ou plus sont tenues de créer une entreprise. Enfin, la définition des locations de courte durée est renforcée et les contrôles sur la déclaration des revenus sont renforcés.

Budget 2024 : mesures pour soutenir les personnes touchées par les incendies et les inondations

Il envisage également la mise en œuvre de mesures visant à surmonter les conséquences économiques des catastrophes naturelles provoquées par la crise climatique.

Les principales activités sont les suivantes :

  • Couvrir immédiatement les besoins d’indemnisation (premiers secours et indemnisation agricole), ainsi que les réparations et améliorations des infrastructures. Le financement des coûts correspondants est assuré par l’adoption d’un budget supplémentaire d’un montant total de 600 millions d’euros (450 millions d’euros dans la partie nationale du CFP et 150 millions d’euros dans le budget ordinaire, article 36 de la loi 5053/2023), tandis que les ressources seront seront affectés à la restauration des infrastructures CRSN 2014-2020, CIP, en cours de nouvelle révision, et CRSN 2021-2027.
  • À partir de 2024, le CFP national prévoit 600 millions d’euros pour couvrir de manière continue les coûts de l’aide publique à la lutte contre les catastrophes naturelles, ce qui augmente les fonds disponibles à cet effet de 300 millions d’euros pour couvrir à la fois les compensations restantes pour l’actuel catastrophe, ainsi que d’éventuelles catastrophes futures dans les années à venir. À cette fin, en plus de la taxe sur l’hébergement touristique et les locations de courte durée, une taxe sur l’impact du changement climatique est instaurée.
  • A partir de 2024, l’assurance privée deviendra obligatoire pour les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 2 millions d’euros. Il doit couvrir les inondations, les tremblements de terre et les incendies, ainsi que les bâtiments, les machines, les équipements et les fournitures. Rappelons qu’une réduction de 10 % de l’ENVAT est appliquée aux locaux d’habitation des particuliers assurés contre les catastrophes naturelles toute l’année, ce qui coûtera au budget 26 millions d’euros pour 2024.



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