mai 18, 2024

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Avantages pour ceux qui sont entrés illégalement dans le pays – La Cour constitutionnelle française a annulé la moitié des articles de la loi anti-immigration


La Cour constitutionnelle française a annulé une grande partie de sa législation sur l’immigration, y compris des mesures adoptées en décembre sous la pression de la droite, les déclarant inconstitutionnelles.

Un mois après l’approbation sporadique de la loi par le Parlement, les neuf membres du Conseil constitutionnel, qui contrôle la constitutionnalité des lois, ont suspendu la plupart des mesures, remettant ainsi l’État-providence financé par les contribuables à quiconque traversait simplement la frontière !

Mais bien sûr, les juges n’oublient pas que les immigrés illégaux sont « Main d’oeuvre peu chère », et ainsi ils seront autorisés à rester légalement lorsqu’ils déclareront qu’ils ne trouvent pas de travailleurs (ils ont oublié de dire qu’ils ne trouvent pas de travailleurs à bas salaires). Il s’agit de limiter les prestations sociales pour les étrangers non européens, de durcir les critères de regroupement familial et « clause de retour » pour les étudiants de retour à la maison.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré sur Plateforme X que « le Conseil constitutionnel a ratifié la loi dans son intégralité » et que le gouvernement prend en compte « la suppression de plusieurs articles qui ont été ajoutés au Parlement parce que la procédure parlementaire n’a pas été respectée ».

L’exception était attendue, et souhaitable pour certains membres du gouvernement, puisque, de l’aveu même de Darmanen, de nombreux articles « clairement en contradiction avec la constitution. »

Au contraire, le président du Rassemblement national, Jordan Bardela, a qualifié cela de « coup d’État judiciaire avec le soutien du président de la République lui-même ». « La loi sur l’immigration est mort-née. La seule solution est un référendum sur l’immigration », – insiste Bardela, qui a appelé « victoire idéologique » adoption du texte par le Parlement.

Selon la décision du Conseil constitutionnel, 35 des 86 articles du projet de loi sont abrogés totalement ou partiellement. Les juges ont jugé que 32 d’entre eux n’avaient pas leur place dans le projet de loi sur la migration mais pouvaient être réintroduits dans d’autres projets de loi.

« Aujourd’hui, nous avons gagné », a déclaré le président d’Amnesty International, Jean-Claude Chamouillet. D’autres organisations, groupes et syndicats ont également condamné la loi, qui « viole les droits des personnes en exil ». Coordinateur du Parti de Gauche « Ascension de la France » a déclaré que la loi paralysée n’avait aucune légitimité et que le gouvernement devrait la retirer.

La mesure prolongeant la période pendant laquelle un non-Européen doit résider en France pour pouvoir bénéficier de certaines prestations (famille, logement, etc.) a été totalement abrogée. Il en va de même du durcissement des critères de regroupement familial (l’immigré devra résider définitivement en France pendant 24 mois au lieu de 18), « clauses de retour » pour les étudiants étrangers et la suppression de la nationalité automatique pour les enfants nés en France.

Cependant, le projet de loi conserve certaines mesures promues par le gouvernement, comme faciliter l’expulsion des étrangers condamnés. L’article sur la légalisation des immigrés illégaux employés dans les secteurs où il y a une pénurie de personnel a également été confirmé.

Le week-end dernier, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté en France contre la loi.



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