avril 28, 2024

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UE-États-Unis : "utile" M. Mitsotakis, qui "ça sent le dictateur"mais sauvé par l’Ukraine


UE et les États-Unis soutiennent fermement Mitsotakis « utile », malgré les nombreux scandales provoqués par son gouvernement et la manière autoritaire de gouverner parce qu’ils ont besoin de lui, tandis que la guerre en Ukraine continue.

C’est pourquoi ils lui pardonnent manque d’État de droit (reconnu par l’UE elle-même), ce qui signifie en d’autres termes un régime autoritaire (dont Viktor Orban est constamment accusé).

Ils pardonnent à lui Catastrophe de Tempi, ils pardonnent à lui surveillance de l’opposition et des journalistes, ils pardonnent à lui violation de données personnelles, révélé dans les tristement célèbres e-mails d’Anna Michelle Asimakopoulou. À PROPOSils ne lui pardonnent même pas ses transactionsselon lequel le pays continue acheter Gaz russe.

Pourquoi tout le monde lui pardonne ? Parce qu’il fait un don généreux à l’Ukraine armes et munitionsqui ne lui appartiennent pas personnellement, mais au peuple grec, Il démilitarise les îlescar c’est de là qu’il tire ses armes, et en même temps il est peut-être le plus extrême dans ses déclarations et les actions du leader européen envers la Russie.

Quant aux armes et munitions qu’il a prises dans les îles, créant un grave déficit dans leurs capacités de défense, il faut rappeler qu’il a envoyé de nombreuses des milliers d’obus d’artillerie de 155 mm. Difficiles à remplacer, car les entreprises Système de défense helléniquequi produisait auparavant ces obus, exécutera désormais les commandes pour leur production également pour l’Ukraine, et non pour les arsenaux grecs.

Bien sûr, quelqu’un dira que L’artillerie de 155 mm n’est pas un système d’arme critiquemais pour les Ukrainiens, c’est le cas. Bien sûr, personne ne le diraque 60 systèmes anti-aériens portables « Stinger » et 32 canons tractés de 105 mm, qui ont également été retirés des îles pour être expédiés en Ukraine ne sont pas des systèmes d’armes critiques. Et pourtant, malgré toutes les armes et munitions envoyées en Ukraine, ce n’est pas la mesure la plus extrême de Kyriakos Mitsotakis.

Il a pris des mesures encore plus extrêmes, par exemple en excluant le représentant russe de la liste des participants. célébrations le 25 marsbien que La Russie a joué un rôle clé dans l’obtention de l’indépendance et la création de l’État grec moderne. Mais ce n’était pas le « pic ». Le summum a été le fait que le premier ministre non seulement a refusé d’autoriser les citoyens russes à voter, mais n’a donné son consentement que lorsque Moscou a soulevé la question de la violation du Traité de Vienne ! Et cette approbation n’a été donnée que le 8 mars, une semaine avant les élections ! Et il s’est même empressé de déclarer que « La Grèce donne son accord à contrecœur » !

Maintenant, peu importe si quelqu’un aime la Russie et V. Poutine, dans quelle mesure ces déclarations « réticentes » sont-elles « intelligentes » ? Et qu’offrent-ils pour l’intérêt national ? Pourquoi y a-t-il tant de colère ? Est-ce vraiment pour cacher à la population des pays occidentaux le fait que, malgré l’embargo, ils ont commencé acheter du gaz en Russie (oui, tranquillement, mais en masse), même dans des volumes plus importants qu’ils n’en achetaient avant la guerre ? Ce n’est un secret pour personne : le gouvernement grec achète du gaz russe à la fois au Turkish Stream et à la TAP azerbaïdjanaise, dont le gaz est russe à 80 % !

Et la Turquie a tout donné à la Grèce… et a également cédé la moitié de sa ZEE dans le cadre de l’accord de zones maritimes qu’elle a conclu avec l’Égypte, aux termes duquel la ZEE grecque s’arrête à mi-chemin des terres de Rhodes, sur le 28ème méridien !

Il est fort possible qu’une telle activité vigoureuse soit due au fait que Kyriakos Mitsotakis a eu des problèmes avec les écoutes téléphoniques, en plaçant les téléphones d’hommes d’affaires grecs qui négociaient avec des responsables américains. Et lorsque des informations à ce sujet sont parvenues au Département d’État américain, quelqu’un chez Megaro Maximo s’est senti un peu malade. UN vraiment mauvais Kyriakos Mitsotakis est devenu le nom de quelqu’un, probablement de la Russie ou de la Chine, volé des données sur des serveurs Société Intellexa, où toutes les informations sur la traque des hommes politiques, fonctionnaires, parlementaires et journalistes grecs étaient très probablement stockées.

On sait que les États-Unis ont déjà fixé un prix pour le chef du créateur de Predator, T. Dilian, et pour toutes les personnes associées à Intellexa SA. Et ce n’est pas seulement Grigoris Dimitriadis, neveu de Kyriakos Mitstakisservi sous le Premier ministre confident dans les relations avec ΕΥΠqui a ensuite été discrètement renvoyé, mais en fait, l’oncle lui-même…

Comment la Russie pourrait-elle réagir au mot « à contrecœur » utilisé par le gouvernement grec ? Par exemple ça peut paraître de la manière suivante : « Nous avons apposé notre signature sur l’indépendance grecque, mais comme un sacrifice. » ETEst-il possible d’aller encore plus loin en disant : « Nous avons signé l’inclusion du Dodécanèse, mais à contrecœur. »

Parce que dans l’Accord de Paris, l’Union soviétique d’alors s’est engagée à l’intégration des îles, et la Russie, en tant qu’État successeur, a « hérité » de cette signature. Il convient de noter que la Russie a signé l’intégration du Dodécanèse à la Grèce. aussi à contrecœur puisque ces îles contrôlent l’accès à la Méditerranée orientale. C’est pour cette raison qu’on lui a alors attribué trois mouillages en mer Égée (dont un à Astypalée). Je me demande si quelqu’un dans le gouvernement Mitsotakis s’en souvient ?

L’opinion de l’auteur peut ne pas coïncider avec celle des éditeurs.



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