Airbnb a accepté de verser 576 millions d’euros au fisc italien pour régler son dossier fiscal.
La police financière italienne a déclaré que la société n’avait pas payé d’impôts sur environ 3,7 milliards d’euros de revenus locatifs et affirme qu’elle devait environ 779 millions d’euros après avoir examiné les années fiscales 2017 à 2021, a rapporté Bloomberg.
Airbnb discute toujours de ses impôts pour 2022 et 2023, et les montants en question pourraient être « importants », a indiqué l’entreprise dans un communiqué. Le règlement, bien que inférieur au montant initialement demandé par les autorités italiennes, représente néanmoins environ un tiers du bénéfice trimestriel ajusté de l’entreprise.
Les autorités renforcent leur contrôle sur la manière dont les entreprises mondiales opérant en Italie paient leurs impôts. Selon des sources citées par Bloomberg, Netflix a également fait l’objet d’une enquête de la part des procureurs italiens en 2019 pour dissimulation d’informations fiscales. Plus tôt cette année, les procureurs de Milan ont ouvert une enquête sur la société mère de Facebook, Meta Platforms Inc. pour des taxes sur la valeur ajoutée prétendument impayées, dont le montant total s’élevait à environ 870 millions d’euros.
Meta a répondu par l’intermédiaire d’une porte-parole qu’elle « paye tous les impôts dus dans tous les pays dans lesquels elle opère » et a ajouté qu’elle « est fortement en désaccord avec l’idée selon laquelle l’entrée des utilisateurs sur les plateformes en ligne devrait être soumise à la taxe sur la valeur ajoutée ». Cependant, elle a souligné qu’elle apporterait sa pleine coopération au pouvoir judiciaire.
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