mai 4, 2024

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Étude : Le consommateur à l’ère de l’inflation


La cherté et la hausse des prix sont devenues le sujet de recherche et le centre d’intérêt du secteur européen de la vente au détail de produits alimentaires.

« Les consommateurs coupent dans leurs dépenses même pour l’essentiel, mais les prix continuent de grimper », c’est la conclusion décevante d’une étude présentée par EuroCommerce et analysée par McKinsey à Bruxelles, publiée par la Chambre de commerce et d’industrie du Pirée. Le rapport note que si les marges bénéficiaires ont diminué, le besoin d’investissement dans la technologie, la résilience et les compétences continue de croître. Combiné à la hausse des taux d’intérêt, cela crée de nouveaux défis pour le commerce de détail car il doit financer ses investissements avec une dette plus coûteuse.

Les citoyens européens, vivant dans la même incertitude qu’en 2022, réagissent à l’inflation, adapter leurs habitudes de consommation en conséquence. Les conclusions du troisième rapport McKinsey visent à jeter un regard complet sur tendances clés qui façonnent le secteur de la distribution alimentaire tant aujourd’hui que dans les années à venir. Le rapport est basé sur des entretiens avec 50 grands détaillants alimentaires et des recherches sur plus de 12 000 consommateurs dans neuf pays européens.

Le thème général du rapport 2023 est pression accrue sur le marché de détail. Cela réduira encore les marges bénéficiaires et augmentera le besoin d’innovation des entreprises, les économies d’échelle dans les investissements nécessaires pour protéger les perspectives d’avenir de chaque entreprise dans UE. Ce rapport est la troisième d’une série d’études détaillant les résultats, identifiant les problèmes et fournissant des statistiques pertinentes.

Les principales tendances du commerce alimentaire européen sont présentées dans le tableau ci-dessus et comprennent les éléments suivants :

• Le comportement des consommateurs en 2023 continuera de refléter une approche prudente motivée par les effets négatifs de l’incertitude économique de ces dernières années. 53% des consommateurs prévoient d’économiser plus d’argent sur la nourriture, et l’écart entre les groupes à revenu élevé et à faible revenu se rétrécit à mesure que tous les segments deviennent plus sensibles aux prix en raison de la hausse du coût de la vie. Les volumes de vente au détail devraient rester stables jusqu’à la fin de 2023 en raison de l’environnement économique difficile.

• Les prix à la production, les hausses de salaires et la hausse des taux d’intérêt continueront de peser sur la rentabilité des détaillants en alimentation. Cela conduit à la création et à une large diffusion de marques propres (avec le logo des supermarchés où elles sont vendues) et à des négociations de plus en plus ardues avec les fournisseurs.

• Les ventes en ligne devant croître modérément à l’avenir, le principal défi sera de rendre la vente au détail en ligne plus rentable. Les détaillants alimentaires en ligne ont connu une croissance plus rapide en 2022, et certains ont atteint une rentabilité sans précédent. De plus, la livraison de nourriture via les magasins en ligne se développe à un rythme rapide et est très rentable.

Christel Delberge, directrice générale d’EuroCommerce, a notamment déclaré : « Protéger les consommateurs des pressions inflationnistes et de la hausse des prix de l’énergie est primordial.

Vassilis Korkidis, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Pirée, souligne le problème et les approches pour le résoudre en relation avec les données de l’étude pertinente. La question du « coût (unique) unifié pour le même produit varie car les grandes entreprises de biens de consommation refusent de négocier. Certains consommateurs de l’UE paient plus chaque jour pour le même produit, comme les aliments, les détergents, les cosmétiques et les boissons, par rapport à leurs prix dans le pays voisin, coûtant aux consommateurs européens 14 milliards d’euros supplémentaires par an, selon des études.

La solution de la part de l’UE et des États membres est de prendre des mesures décisives pour assouplir les « Restrictions territoriales d’approvisionnement des TSC (Εδαφικούς Περιορισμούς Εφοδιασμού) », en faisant un meilleur usage des mesures de concurrence en étudiant des stratégies délibérées. Annonce également pratiques inacceptables qui fragmentent artificiellement le marché unique et entravent la circulation transfrontalière des marchandises sur la base des résultats de l’étude de la commission

Enfin, le suivi des progrès dans la levée des restrictions par le biais d’un examen annuel est requis. Il est temps que le marché unique profite à tous, grâce à l’initiative européenne #SingleMarket4All.



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