Le cannabis aide à réduire les cellules cancéreuses et les effets secondaires, selon une étude de l’Université d’Athènes

Le cannabis modifié en laboratoire aide à réduire les cellules cancéreuses et d’autres effets secondaires, y compris ceux causés par la chimiothérapie, selon une étude de la Faculté de pharmacie de l’Université d’Athènes.

Les acides cannabinoïdes contenus dans la plante de cannabis, lorsqu’ils sont spécialement modifiés en laboratoire, réduisent considérablement le nombre de cellules qui causent le cancer du sein, du foie et de la peau. Avant de les utiliser à l’avenir pour la production de médicaments anticancéreux, il est nécessaire de prouver leur activité anticancéreuse.

Prokopios Magiatisprofesseur agrégé au Laboratoire universitaire de pharmacognosie et de chimie alimentaire naturelle, a présenté les résultats de cette étude lors de la 9e Conférence panhellénique des sciences appliquées ce week-end.

Le chanvre contient des acides cannabinoïdes. L’objectif principal des recherches menées au Département de pharmacie EKPA est la modification des acides cannabinoïdes afin d’obtenir des composés chimiques originaux. Une classe de ces substances présente une pénétration accrue dans les membranes cellulaires et les tissus adipeux, ainsi qu’une stabilité améliorée à l’intérieur et à l’extérieur du corps, des éléments qui conduisent à des actions pharmacologiques plus prometteuses », a déclaré Magiatis, selon la chaîne de télévision publique ERT.

Il a souligné : « Dans Au cours d’une évaluation pharmacologique, des expériences menées en collaboration avec le groupe de recherche du Dr Charalambias Boletis à l’Institut Hellénique Pasteur, nous avons constaté que ces substances ont un effet cytotoxique amélioré sur diverses lignées cellulaires cancéreuses (sein, mélanome, foie, etc.), et la substance la plus prometteuse est l’ester butylique de l’acide cannabigérolique (CBG) contre les cellules cancéreuses du sein. Ce cannabinoïde particulier a également été testé pour sa toxicité et après des expériences sur des souris, il s’est avéré non toxique et non psychoactif même à des doses très élevées. Des substances spécifiques sont protégées par un brevet international avec la participation de l’Université d’Athènes et d’Ekati Alchemy Lab, SL., et nous négocions actuellement avec de grandes sociétés pharmaceutiques pour continuer leur utilisation.« .

L’équipe de recherche comprend Prokopis Magiatis, Evangelos Dadiotis, Eleni Melliou, Vangelis Mitsis, Aikaterini Papakonstantinou et Charalambia Boleti. Selon M. Magiatis, « plus de 500 études cliniques sur les composants du cannabis et principalement des composants non psychotropes sont actuellement en cours, ainsi que de nouveaux composants synthétiques aux propriétés améliorées sont à l’étude ».

Des traitements médicaux

Magiatis note que les patients grecs ont accès à deux préparations contenant cannabis médical. Il s’agit de l’épidiolex, contenant uniquement du cannabidiol, et du sativex, contenant une combinaison de tétrahydrocannabinol et de cannabidiol. Les deux médicaments sont approuvés par l’Agence européenne des médicaments et l’Office hellénique des médicaments (EOF) et sont disponibles sur ordonnance. Cependant, comme ils ne sont pas vendus en Grèce, une procédure d’importation spéciale est requise. « Epidiolex est un traitement d’appoint des crises d’épilepsie, tandis que le Sativex est indiqué pour le traitement de la spasticité et des douleurs neuropathiques », a-t-il expliqué.

Nouveaux produits sur ordonnance uniquement

Selon Magiatis, sur la base de la dernière législation, on s’attend à ce que les pharmacies disposent de préparations médicales définitives de cannabis contenant du tétrahydrocannabinol, qui ne seront délivrées que sur ordonnance. Les indications d’utilisation suivantes s’appliqueront à ces produits :

• Prévention et traitement des nausées ou vomissements sévères après chimiothérapie, radiothérapie et polythérapie contre le VIH ou l’hépatite C.
• Traitement des douleurs chroniques associées au cancer ou aux maladies du système nerveux central ou périphérique.
• Traitement de la spasticité associée à la sclérose en plaques ou aux lésions médullaires.
• Comme stimulant de l’appétit dans les soins palliatifs des patients sous traitement contre le cancer ou le SIDA.

« Prescrire un produit fini à base de cannabis médical ne doit en aucun cas être un traitement de premier choix. Il n’est administré qu’aux patients qui ne répondent pas aux autres schémas thérapeutiques ou lorsqu’ils sont mal tolérés ou contre-indiqués chez un patient particulier », Magiatis a noté. Selon lui, il existe des effets secondaires tels que la relaxation, l’hypoactivité, la somnolence, la tachycardie, la bouche sèche, la diminution de la pression intraoculaire, le syndrome de sevrage, l’euphorie et la négligence des activités quotidiennes importantes.

PS : Pas étonnant que le cannabis médical ait même été béni par l’église. Voir la photo ci-dessus.

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